Le Potentiel: «Présidentielle 2016 : Tshisekedi face à son destin»

Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS le 30/08/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse du 28 août 2015
 
Le Potentiel
titre: «Présidentielle 2016 : Tshisekedi face à son destin ». Le « sphinx » de Limete qui court derrière l'imperium depuis 2011 s'apprêterait à s'engager dans la course de la présidentielle de 2016, révèle le quotidien qui estime que «le lider maximo est face à son destin : entrer dans l'histoire par la grande porte ou effacer d'un trait toutes ces pages de lutte en faveur de la démocratie écrite au prix des sacrifices».

De son côté, Le Phare annonce à propos du Dialogue national en gestation: «'la feuille de route' de l'UDPS toujours sans réponses ». Nier que des contacts informels ont effectivement eu lieu la semaine dernière en Italie, entre émissaires du Chef de l'Etat, Joseph Kabila, et ceux du président national de l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Etienne Tshisekedi, serait faire preuve de naïveté, soutient Le Phare. Car, explique le journal, des compatriotes se réclamant des camps des deux personnalités politiques sont partis de Kinshasa pour échanger autour des modalités d'organisation du Dialogue national. «A en croire des indiscrétions échappées de Limete, ces délégués [de l'UDPS] à problèmes ont eu au moins le mérite de ne prendre aucun engagement dans le sens d'une cohabitation future avec le pouvoir en place dans un Gouvernement de Transition, ni d'une quelconque prolongation du mandat du Président de la République actuellement en fonctions», rapporte le quotidien.

«Ne touchez pas à notre Etienne Tshisekedi !», lance  Lisanga Bonganga Front Populaire, cité par La Prospérité. « Le Front Populaire Contre la Révision Constitutionnelle continue à appeler la classe politique au dialogue [...]  Déterminé à défendre et valoriser les idées d'Etienne Tshisekedi, le Front Populaire soutient que l'heure est grave, et la seule issue pour sauver la nation toute entière, c'est de dialoguer en vue de trouver la solution aux nombreuses préoccupations dont celle ayant trait à l'organisation des élections en République Démocratique du Congo », rapporte le quotidien. Selon Lisanga, l'organisation et la tenue des élections crédibles et apaisées dans les délais constitutionnels suscitent de profondes inquiétudes  au point qu'un doute général semble s'installer à travers tout le pays.
 
Un autre titre développé par les journaux congolais, c'est le procès des présumés assassins de Chebeya à Kinshasa: «Les avocats de la République sont formels: L'assassinat de Chebeya n'est pas un crime d'Etat», indique le quotidien L'Avenir.
 
Poursuivant jeudi l’affaire Chebeya en appel, la Haute Cour Militaire a entendu la plaidoirie des avocats de la République et ceux de Mandiangu. Ceux de la République, civilement responsable, n'ont pas été tendres avec leurs confrères des parties civiles du fait qu'ils aient qualifié l'assassinat de Chebeya de crime d'Etat. Ils ont également fustigé la contradiction flagrante entre l'expertise médico-légale et le rapport de la Police scientifique quant à l'autopsie du corps de Chebeya, note le journal.
 
La réplique des parties civiles, du ministère public attendue lundi prochain à Makala, annonce La Tempête des Tropiques. «Cette audience s'annonce houleuse car il sera question pour les avocats des familles de deux activistes assassinés de balayer les arguments qui veulent disculper le général John Numbi et l'Etat congolais», avertit le journal.