La Prospérité : « Affaire CENI-Gouvernement, l'UNC appelle la Cour Constitutionnelle à sauver la République! »

Jean-Bertrand Ewanga Isewanga Iwoka, secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise(UNC) un parti de l’opposition congolaise le 10/08/2015 à Kinshasa lors d’un point de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse de jeudi 3 septembre 2015
 
La Prospérité revient sur la conférence de presse organisée mercredi 2 septembre par l'Union pour la nation congolaise (UNC) et titre à la une : «Affaire CENI-Gouvernement, l'UNC appelle la Cour Constitutionnelle à sauver la République !»

L'UNC dénonce ce qu'elle qualifie de « manœuvres dilatoires de la part du Gouvernement, visant à préparer le glissement dont notre peuple ne veut, en aucune fois, entendre parler ».
 
Pour l'UNC, l'astuce est très vite trouvée : ne rien faire pour paralyser la Ceni par la privation des moyens notamment et rebondir plus tard pour évoquer la complexité du processus et le temps insuffisant pour tenir les scrutins dans les délais fixés par la Constitution, rapporte La Prospérité.
 
«C'est ici le lieu de dénoncer le rôle combien délicat et même dangereux pour la nation, rôle que la majorité et la Ceni entendent faire jouer à la Cour Constitutionnelle afin de les aider à réaliser leur projet en favorisant la prolongation du mandat de l'actuel Président», a dénoncé le secrétaire général de l'UNC, cité par le journal.
 
Sur le même sujet, Le Phare titre : «L'UNC dénonce l'agenda caché de la CENI et de la Majorité.»

Le blocage de l'élection des gouverneurs de nouvelles provinces renforce, selon l'Union pour la nation congolaise (UNC), l'incertitude et aggrave les angoisses quotidiennes de la population congolaise sur la volonté de la majorité actuelle au pouvoir de respecter l'esprit et la lettre de la constitution en ce qui concerne l'organisation des élections présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels, c'est-à-dire le 27 novembre 2016, écrit le journal.
 
«Cette situation est d'autant plus que dangereuse qu'elle prend des allures d'une entrée dans le fameux glissement, de façon à permettre à l'actuel président de la République de demeurer indéfiniment au pouvoir, même sans élection, plongeant ainsi le pays dans un coup d'Etat constitutionnel permanent», analyse secrétaire général de l'UNC, Jean-Bertrand Ewanga dans des propos relayés par le quotidien.
 
Dans un autre chapitre, Forum des As titre : « Joseph Kabila à Beijing.»

Un des rares chefs d'Etat africains honorés par le gouvernement chinois à participer aux cérémonies de célébration du 70ème anniversaire de la victoire militaire de l'armée chinoise sur l'armée japonaise les 2 et 3 septembre 2015, le Président Joseph Kabila est arrivé à Beijing le mardi 2 septembre à 9h45, heure locale, soit 2h45, heure de Kinshasa, indique le tabloïd.
 
La Prospérité estime qu’il s’agit d'un «voyage aux grands enjeux de Kabila en Chine !»

Des retombées sont attendues sur plusieurs domaines. Au plan économique, l'on attend des projets innovants qui renforcent la croissance et créent des opportunités pour les investisseurs intéressés à capitaliser sur l'incroyable potentiel de la RDC. Sur le plan politico-diplomatique,Kinshasa attend un soutien inconditionnel de Pékin, membre permanent du Conseil de Sécurité de l'Onu, écrit le quotidien.
 
«Monusco : Martin Kobler s'en va !», titre à la une Le Phare, qui relaye l’annonce du Directeur de la Division de l’information publique de la Monusco lors du point de presse hebdomadaire de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco).

Cette rencontre a débuté par une nouvelle à laquelle très peu de journalistes s'attendaient : le départ de Martin Kobler, note le journal qui fait savoir que le mandat du Représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en RDC, arrive à son terme le 31 octobre 2015.
 
Le Phare écrit : « C'est un sentiment d'inachevé qui a gagné l'opinion publique nationale à l'annonce de cette information. Car ce personnage hors du commun, avait conquis la sympathie des Congolais, surtout ceux d'en-bas, qui voyaient en lui un homme de toutes les situations critiques (sécuritaire, humanitaire, voire politique). Et pour preuve: son image perchée sur un char de combat UN, reste impérissable dans la mémoire des Congolais au lendemain de la défaite et de la débandade des rebelles pro-rwandais du Mouvement du 23 mars (M23), fin novembre 2013 ».​