La Prospérité : «Confusion à l’UDPS : Etienne Tshisekedi destitué !»

Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse de ce mercredi 23 septembre. Quelques journaux parus ce mercredi à Kinshasa commentent sur la fronde qui gagne l’UDPS d’Etienne Tshisekedi après celle de la Majorité Présidentielle.

La Prospérité titre à la une : «Confusion à l’UDPS : Etienne Tshisekedi destitué ! »

Le journal renseigne que des frondeurs du principal parti congolais d'opposition en termes de parlementaires, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), ont désigné dimanche un nouveau président "provisoire", évinçant de la direction du parti son leader historique, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, ont-ils annoncé lundi dans un communiqué à l’agence Balga dont La Prospérité s’est procurée une copie.

Ces cadres et membres de l'UDPS, dont la plupart vivent dans la diaspora en Europe ou au Canada, ont organisé un "conclave" à Bruxelles du 18 au 20 septembre qui a clôturé ses travaux dimanche en désignant André Kalonzo Ilunga comme président provisoire, note La Prospérité.

Dans le rapport final de ce conclave, ces membres de l'UDPS estiment que le parti n'a plus de leadership depuis que M. Tshisekedi a "pris congé" du parti en 2013, souligne le confrère.

«La Fronde politique gagne l’UDPS», titre de son côté Forum des As.

Ce n’est pas seulement le Majorité Présidentielle qui est contrainte d’affronter sa fronde politique avec les membres du groupe de sept partis exclus dit " G7 ", indique le journal.

Les "frondeurs" de l’UDPS, en exil en Europe ou au Canada, ont mandaté le président provisoire de l’UDPS pour « préparer un congrès extraordinaire du parti prévu en novembre prochain », relève le quotidien.

Ainsi, de manière consensuelle, les participants au Conclave auraient accepté de proposer la candidature du Dr François Tshipamba Mpuila à l’élection présidentielle prévue en 2016, informe le confrère.

Mais, à Kinshasa, le porte-parole du parti d’Etienne Tshisekedi déclare ne pas reconnaître le Conclave de Bruxelles, écrit le journal.

Voilà qui renseigne sur l’état d’esprit des partisans d’Etienne Tshisekedi dans la capitale congolaise où le " lider maximo " continue à bénéficier de son aura, conclut  Forum des As.

Le Phare qui revient sur les retombées du départ de G7 de la Majorité présidentielle, titre à la une : «Un ministre révoqué et 4 démissionnaires : Matata III en route !»

Investi en mai 2012 par l’Assemblée Nationale et remanié, pour la première fois, au mois de décembre 2014, le gouvernement Matata s’achemine, inexorablement, vers un nouveau remaniement ou, pour ne pas choquer les esprits, vers un « réaménagement technique », rapporte le quotidien.

En effet, après la révocation du ministre du Plan, Olivier Kamitatu, par le Président de la République lui-même, en date du mercredi16 septembre, on a enregistré, le week-end dernier, les démissions des ministres Jean-Claude Kibala de la Fonction Publique et Bolengetenge Balela des Affaires Foncières, constate le Journal

Comme si cela ne suffisait pas ajoute le Phare, on a appris hier le départ du gouvernement du ministre de la Jeunesse, Sports et Loisirs Sama Lukonde. Comme on peut s’en douter, ce feuilleton de sorties forcées et volontaires de l’équipe Matata II est étroitement lié à la « rébellion » des cadres du G7  contre l’Autorité morale de la Majorité Présidentielle.

L’Avenir qui aborde toute autre chose, nous parle des adieux du chef de la Monusco, Martin Kobler à Aubin  Minaku.

M. Kobler  a avoué au  président de l’Assemblée nationale, l’honorable Aubin Minaku, que sa mission en RDC se termine avec satisfaction avec la victoire des FARDC, secondées par la Monusco, sur les rebelles du M23 qui s’est inscrite parmi les toutes premières luttes à son arrivée à Kinshasa, fin août 2013, rapporte le journal.

« Je pars de la République démocratique du Congo avec tristesse parce que je suis tombé en amour avec sa population, ses richesses et sa nature, avec les jeunes surtout », a déclaré le représentant du Secrétaire général des Nations Unies, Martin Kobler, à l’issue de son entretien avec le président de la chambre basse du Parlement, Aubin Minaku, ce mardi 22 septembre 2015, au Palais du peuple de Kinshasa, souligne l’Avenir.