Elections en RDC : l’UE conditionne son appui à un calendrier révisé et un plan de décaissement

Une électrice vote dans un bureau de vote à Matadi (Bas-Congo), le 28 novembre 2011. Radio Okapi

L’Union européenne (UE) est disposée à soutenir l’organisation des élections notamment présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels en RDC. Dans une déclaration consécutive à la démission du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’organisation a demandé lundi 12 octobre la publication du calendrier électoral révisé et un plan de décaissement pour apporter son appui.
 
Elle dit prendre acte de la démissionde l’Abbé Malumalu, samedi 10 octobre dernier, de la présidence de la Ceni. Selon un communiqué de la présidence de la République lu à la télévision nationale, il a quitté la centrale électorale pour raison de santé.

Dans sa déclaration, l’UE indique que « le travail du président de la Ceni a permis d'asseoir la crédibilité et l'indépendance de cette institution chargée de garantir la neutralité et l’impartialité dans l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes ».

Le porte-parole de cette instance internationale affirme attendre la nomination d'un nouveau président afin que la Ceni organise les élections, notamment présidentielle et législatives, en respectant les délais prescrits par la constitution.
 
L’UE exprime sa volonté, dès que le nouveau président de la Ceni sera nommé, d’appuyer le processus électoral en RDC.
 
Elle dit attendre la publication du calendrier aménagé le plan de décaissement par la Ceni.

L'UE se dit aussi prête à apporter son concours pour permettre au gouvernement, dans le contexte électoral, « d'assurer une plus grande ouverture de l'espace politique », en veillant au respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, citant notamment :

  • La liberté d'expression
  • La liberté d'association et de manifestation
  • La protection de tous les acteurs politiques, de la société civile, des journalistes et des défenseurs des droits de l'Homme.

 
Cette protection se fera conformément à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la Gouvernance et aux engagements pris dans le cadre de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), a promis l’UE.

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