Mamadou Diallo appelle les Congolais à «s’accorder sur un calendrier électoral»

Mamadou Diallo, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’Onu en RDC, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire des Nations unies, et Représentant résident du Pnud le 21/10/2015 à Kinshasa lors de la conférence de l’Onu. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Invité spécial à la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa mercredi 21 octobre, le Coordonnateur du système des Nations unies en RDC, Mamadou Diallo a réaffirmé la disponibilité de la Monusco à soutenir le processus électoral et la lutte contre l’insécurité dans l’Est de la RDC. Il a cependant invité les Congolais à s’entendre sur un nouveau calendrier électoral.
La Monusco et les agences onusiennes en RDC se préparent à célébrer cette semaine les 70 ans d’existence de l’Onu. En prélude à cet événement, Mamadou Diallo a fait le point de l’état des relations entre l’organisation mondiale et la République démocratique du Congo.

Au sujet du processus électoral, les Nations unies considèrent que les élections attendues sont une étape importante pour la consolidation de la démocratie en RDC, a souligné le Coordonnateur du système onusien dans ce pays. Et partant de ce principe, selon lui, tous les amis de ce pays ont le devoir d’accompagner le peuple congolais et ses gouvernants dans ce processus.
Mamadou Diallo indique que la balle est dans le camp des Congolais:

«Le jour où les Congolaises et les Congolaiss’accordent sur un calendrier électoral, notre ambition c’est d’aider à ce que chaque Congolaise et chaque Congolais qui souhaite aller voter, puisse aller le faire dans les conditions de sécurité, de transparence, d’inclusion et de cohésion et qui permette à la voix des Congolaises et des Congolais d’avoir un impact sur les résultats de l’élection, donc de choisir  les hommes et les femmes qui vont animer les institutions démocratiques, qui vont guider ce pays vers son ambition d’émergence.»

Concernant la persistance de l’insécurité dans l’Est du pays notamment à Beni, le Coordonnateur du système des Nations unies a affirmé que les Nations unies ne vont pas se substituer aux institutions congolaises.

«Le travail de lutte contre les groupes armés et de sécurisation des Congolaises et des Congolais et des frontières de ce pays est d’abord premièrement et principalement le travail des institutions congolaises de sécurité que sont les Forces armées de la République démocratique du Congo et la police nationale congolaise», a-t-il affirmé.

Le travail des Nations unies et des partenaires de la RDC consiste à appuyer les FARDC et la Police nationale congolaise (PNC) dans l’exécution de ce travail. «C’est ce que nous faisons. Nous ne faisons pas un travail de substitution. Nous faisons un travail d’accompagnement», a insisté Mamadou Diallo.

Selon lui, l’ambition de l’Onu pour la stabilisation du Congo est de travailler avec les FARDC de manière à réduire; sinon éliminer le danger que font courir aux populations de l’Est les groupes armés et les forces négatives. Cet accompagnement doit se poursuivre jusqu’à un niveau où les forces de sécurité de ce pays seront en mesure de poursuivre le travail seules.
 

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