RDC: la tenue du dialogue politique se précise

Le président Joseph Kabila le 13/10/2012 au palais du peuple à Kinshasa, lors de l’ouverture du 14ème sommet de la francophonie. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Annoncé depuis plusieurs mois, la tenue du  dialogue politique en RDC se précise. Des députés nationaux contactés par Radio Okapi indiquent qu’il devrait débuter le 15 novembre prochain à Kinshasa ou dans la ville de Muanda dans le Kongo Central.

A en croire ces députés, une centaine de personnes sont attendues à ces assises qui ne devraient pas dépasser deux semaines.

Les mêmes sources indiquent qu’un médiateur a été désigné pour faciliter ce dialogue. Le nom de Saïd Djinnit, envoyé spécial des Nations Unies dans les Grands Lacs, est évoqué. D’autres sources parlent d’une médiation de la Monusco.   

La médiation internationale était l’une des exigences de l’UDPS pour prendre part à ces assises.

Concernant les sujets prévus à l’ordre du jour de ce dialogue politique, les élus interrogés par Radio Okapi citent notamment :

  • Le calendrier électoral
  • L’enrôlement de nouveaux majeurs
  • La sécurisation du processus électoral
  • Le budget des élections.

A cette liste s’ajoutent la restructuration de la commission électorale et probablement la constitution d’une nouvelle équipe gouvernementale.  

À l’issue d’une réunion des chefs de principales institutions de la RDC autour du président Kabila, le ministre de l’Intérieur a annoncé lundi dernier que le dialogue politique sur le processus électoral « pourrait être convoqué incessamment ».

Ce dialogue initié par le chef de l’Etat est soutenu par la Majorité présidentielle et certains partis de l’opposition dont l’UDPS de l’opposant historique Etienne Tshisekedi.

Une autre partie de l’opposition rejette ce dialogue. Réunie en convention à Kinshasa depuis le mercredi 4 novembre, la Dynamique de l’opposition, une plate-forme qui regroupe plusieurs politiques dont l’UNC, le MLC, l’Ecidé et l’Envol, a fait savoir que ce dialogue ne pourra que favoriser le glissement du mandat présidentiel qui aboutirait à un report des élections prévues en 2016.

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