L’Hôtel de ville reprend l’évacuation des immondices à Kinshasa

Ramassage des immondices par des préposés de l’hôtel de ville de Kinshasa, le long du marchée centrale. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les travaux d’évacuation des immondices ont repris, samedi 21 novembre, dans quelques décharges publiques de la ville de Kinshasa. Des véhicules de certaines organisations partenaires du gouvernement provincial étaient visibles dans quelques communes comme Barumbu et Kalamu.

Cette action est saluée par les habitants de l’environnement immédiat de ces déchargent publiques.

La reprise des travaux fait suite à un arrangement entre les coordonnateurs des ONG partenaires et le gouverneur de la ville de Kinshasa.  Ce dernier s’est engagé à payer leurs prestations dans les jours qui viennent.

Cependant, les dizaines de travailleurs trouvés sur place déplorent toujours leurs conditions de travail.

D’après eux, ils travaillent sans être payés.

« Ils nous ont demandé de reprendre le travail. Nous devrions être payés hier vendredi, mais rien n’est fait. Nous sommes samedi aujourd’hui, nous observons jusqu’à lundi, s’ils ne nous payent pas, nous reprenons la grève mardi », a affirmé un des travailleurs trouvé sur place.

La quantité des immondices entassées dans les décharges publiques et le rythme de l’évacuation font croire à certains observateurs qu’il serait difficile que ces travaux arrivent à terme.

Entre temps, la population environnante continue à endurer les méfaits de ces immondices.

La question de l’évacuation des décharges publiques dans la ville de Kinshasa a défrayé la chronique depuis quelques jours.

Après le désengagement de l’Union européenne du projet d’assainissement de la ville de Kinshasa en août dernier, des immondices s’étaient entassées dans des décharges publiques. Le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, avait évoqué des problèmes financiers pour évacuer les poubelles.

Selon lui, le gouvernement central avait pris l’engagement de financer à hauteur de 800 000 dollars américains par mois les travaux d’évacuation et d’enfouissement de ces immondices durant une année. Ce qui n’a pas été fait.

De son côté, la primature, à travers un communiqué, a indiqué que cette tâche revient plutôt au gouvernement provincial.

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