Universités: le surnombre d’étudiants à la base de la corruption, selon Kutumisa Kiota

Des étudiants de l’université protestante au Congo(UPC) le 6/03/2015 à Kinshasa lors d’une conférence débat animée par le premier Directeur général adjoint du FMI, David Lipton, le 6/03/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Professeur des langues à l’Universitaire de Kinshasa (Unikin) et ancien ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Kutumisa Kyota a publié un ouvrage sur la lutte contre la corruption en milieux universitaires congolais. Celle-ci est due notamment au nombre élevé d’étudiants, selon lui. «Il n’est pas normal qu’un professeur puisse encadrer mille à deux mille  étudiants. C’est humainement impossible», a-t-il estimé. Le surnombre d’étudiants dans une promotion conduit toujours au clientélisme et au monnayage des points, a affirmé Kutumisa Kyota, proposant de ramener les effectifs des étudiants à un niveau effectivement contrôlable afin de garantir l’efficacité lors des contrôles et des délibérations.

Les efforts de la lutte contre la corruption devraient être fournis d’abord au niveau politique, a-t-il estimé, ajoutant que l’émergence de la RDC n’aura pas lieu tant qu’un effort sérieux n’est pas fait au niveau de la lutte contre la corruption.

Kutumisa Kyota est interrogé par Michel Kifinda Ngoy:

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