Nord-Kivu: calme précaire à Miriki après l’attaque des FDLR

Pitakongo, territoire de Lubero, Nord Kivu, 10 Novembre 2014 : Les Soldats de la Paix du bataillon indien lors d'une patrouille de terrain à travers la forêt de Pitakongo. Photo Force/MONUSCO

Le calme est revenu vendredi 8 janvier à Miriki, cité située à environ 100 kilomètres au nord de Goma (Nord-Kivu), ont indiqué ce matin des sources locales. La veille, une attaque attribuée aux rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) a coûté la vie à quatorze personnes et fait neuf blessés dans cette cité. 

Sur le terrain, des sources locales parlent d’un calme plutôt «précaire». Toutes les activités socio-économiques sont restées paralysées ce vendredi, ont rapporté les délégués de la société civile de Luofu.  Boutiques, magasins et marchés sont restés fermés, ont-ils précisé.

Les mêmes sources parlent d’une vive tension qui règne entre les communautés Nande et hutu à Miriki. Des cercles des deuils sont signalés un peu partout dans la cité de Miriki, dans des résidences des familles éprouvées. Des sources concordantes font été d’un sentiment de désarroi et d’exaspération dans le chef des habitants de Miriki après l’attaque sanglante de la nuit du mercredi à jeudi dernier.

L’inhumation de toutes les victimes de cette attaque intervient en principe ce vendredi en présence des autorités locales et provinciales, ont renseigné plusieurs sources locales. Une mission conjointe Monusco - gouvernement provincial est déjà arrivée dans la matinée à Miriki pour évaluer la situation.

Par ailleurs, des sources concordantes locales indiquent que trois des rebelles FDLR supposés avoir mené cette attaque ont été capturés jeudi 7 janvier par les Maï-Maï de l’Union  du peuple pour la défense des innocents (UPDI) à Kyambuli, localité située à environ 10 kilomètres de Miriki. Ils ont été brulés vifs à Kauma, ont-elles indiqué.

Pendant ce temps, les forces de la Monusco et des FARDC déployées sur place patrouillent déjà dans la cité de Miriki et ses environs pour rassurer la population locale.  

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