Kinshasa: un culte œcuménique en mémoire de Laurent-Désiré Kabila

Mausolée Laurent Désiré Kabila le 16/01/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bomnpengo

Un culte d’action de grâce a été dit, samedi 16 janvier à Kinshasa, en mémoire De feu le président Laurent-Désiré Kabila, assassiné il y a 15 ans, dans sa résidence, le Palais de marbre.

Ce culte œcuménique s’est déroulé au mausolée du défunt président, à l’esplanade du Palais de la Nation, en présence de nombreuses personnalités du pays dont le chef de l’Etat, Joseph Kabila.

Dans leurs différentes prières, les confessions religieuses ont demandé la grâce et la miséricorde de Dieu envers le défunt qui, selon elles, a perdu sa vie pour une cause nationale.

A l’occasion, les différents officiants ont exhorté les Congolais à pratiquer l’amour du prochain et de la patrie pour la stabilité de la RDC.

Apres le culte œcuménique, les visiteurs ont déposé de germes de fleurs  au mausolée de Laurent Désiré Kabila.

Le Palais de marbre, où avait été assassiné Laurent-Désiré Kabila, a également été ouvert depuis tôt le matin au public.

La vente de divers objets assortis de l’effigie de feu le président, à savoir: des pagnes, polos, tasses, briquets, chemises a été organisé au siège de la Fondation Mzee Kabila, situé au croisement du boulevard du 30 juin et l’avenue Batetela, dans la commune de la Gombe.

"Laurent-Désiré Kabila, le libérateur"

A Kisangani, le commissariat spécial de la Tshopo a organisé, à sa manière, un culte œcuménique à la place des Martyrs.

L’officiant du jour, Samuel Lotika, représentant de l’Eglise Baptiste du Congo, a appelé les autorités du pays à imiter le feu Président Laurent Désiré Kabila en vue de mener le pays vers un développement durable.

Dans son homélie, il a qualifié Laurent-Désiré Kabila de libérateur, conseiller et pourvoyeur du peuple congolais. Pour Samuel Lotika, le feu président doit être considéré comme à Moïse, libérateur des Israelites de l’esclavage pharaonique en Egypte.

L’officiant a également exhorté les dirigeants du pays à ne pas opprimer le peuple en détournant son salaire et à adhérer au serment de Laurent-Désiré Kabila pour ne pas trahir le Congo et se prendre en charge.

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Pour sa part, le commissaire spécial de la province de la Tshopo, Jean Tokole Ilongo, a rendu hommage à celui qui était surnommé «le soldat du peuple » pour avoir libéré le peuple congolais de la dictature mobutienne.

Cette libération nationale dont le dernier assaut symbolique sur Kinshasa, indique-t-il, avait été consacrée à Kisangani.

Pour le commissaire spécial de la Tshopo, la ville de Kisangani est devenue non seulement le berceau du nationalisme congolais, mais également le symbole de la libération de la RDC tout entière.

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