RDC: la communauté internationale appelle au dialogue pour des élections «dans le cadre de la constitution»

Ban Ki-moon, Secrétaire Général de l’Onu le 22/05/2013 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’Union africaine (UA), les Nations unies (NU), l’Union européenne (UE) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont appelé mardi 16 février 2016 dans un communiqué conjoint les acteurs politiques congolais  politiques congolais de ne ménager aucun effort, dans le cadre de la Constitution de leur pays, pour assurer la tenue réussie des élections, préserver la paix et approfondir la démocratie, y compris à travers un processus politique.

La RDC doit organiser une série de scrutins qui doit culminer par les législatives et la présidentielle couplées prévues en novembre 2016, mais le processus électoral traine à être lancé à cause des contraintes techniques et financières, selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni); alors que des partenaires extérieurs de la RDC évoquent surtout des contraintes politiques.

Les quatre organisations ont souligné dans leur communiqué «l’importance du dialogue et de la recherche d’un accord entre les acteurs politiques dans le respect de la démocratie et de l’Etat de droit.»

Le déroulement des élections dans les conditions requises de paix, de transparence de régularité, et à bonne date, contribuera grandement à la consolidation des progrès enregistrés par la RDC depuis plus d’une décennie, souligne le texte.

Les quatre organisations partenaires exhortent par ailleurs l’ensemble des acteurs politiques congolais à apporter leur entière coopération à Edem Kodjo, l’émissaire de l’Union africaine qui consulte les acteurs politiques et sociaux de la RDC en vue de la tenue d’un dialogue politique.

Si les partis de la Majorité présidentielle appuient totalement l’action d’Edem Kodjo, la plupart de regroupements de l’opposition ont manifesté jusqu’ici à l’émissaire africain leur refus de participer à un éventuel dialogue perçu par eux comme une astuce du président Kabila, dont le deuxième et dernier mandat constitutionnel s’achève en décembre 2016, pour prolonger son bail à la tête du pays.

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