Processus électoral: une ONG appelle les politiciens à trouver un consensus

Simaro Ngongo, président de la Commission africaine pour supervision des élections (Case) à Kinshasa, le 06/07/2015 lors d’une interview. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La Commission africaine pour la supervision électorale (Case) invite les acteurs politiques congolais au dialogue afin de parvenir à un consensus pour l’organisation des élections crédibles et apaisées.

« Les acteurs politiques, tant de la majorité présidentielle que de l’opposition doivent se mettre autour d’une table et trouver un consensus pour que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) organise les élections que nous réclamons au jour le jour », a déclaré mardi 16 février Simaro Ngongo, président de cette ONG.

Au sujet de la journée « ville morte » décrétée mardi 16 février par l’opposition, la Case pense que ce mouvement a été suivi.

Son président dit ainsi craindre l’évolution « de plus en plus inquiétante » de la politique en RDC qui risque, selon lui, de plonger le pays dans le chaos.

« Nous avons observé nous tous depuis le matin que la journée ville morte a été à moitié respectée. Nous demandons à la MP [Majorité présidentielle] et à l’opposition de tirer des conséquences de cette journée, sinon le pays tombera dans le chaos », a déclaré Simaro Ngongo.

L’opposition politique a appelé les Congolais à observer une journée « ville morte » mardi 16 février pour réclamer que les élections se déroulent dans le délai constitutionnel.

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