RDC : la chose la plus facile est d’aller au dialogue, propose André Alain Atundu

André- Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) le 18/12/2015 à Kinshasa lors de l’ouverture du débat citoyen entre des acteurs politiques congolais qui soutiennent le dialogue national et ceux qui ne soutiennent pas la tenue de ce dialogue national. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

« La chose la plus facile, c’est d’aller au dialogue initié par le Chef de l’Etat », a affirmé le porte-parole de la majorité présidentielle (MP), André Alain Atundu. Il réagissait, lundi 22 février, à l’appel du G7 qui proposait des négociations directes entre acteurs politiques en vue d’organiser les élections crédibles dans le délai constitutionnel.
Selon André Alain Atundu, la qualité du président de la République lui permet d’initier le dialogue.
« S’ils [opposants, Ndlr] ont des propositions qu’ils le fassent dans le cadre du dialogue », affirme le porte-parole de la MP qui interpelle le G7 et précise que la gestion de la République ne s’accommode pas d’une entente entre copains sur le dos de l’ensemble de la classe politique et du peuple.
La gestion de la République est plutôt démocratique, ouverte et transparente, a-t-il fait savoir.
Dans un communiqué publié lundi 22 février, le G7, regroupement de sept partis politiques qui ont quitté la majorité présidentielle, a appelé à des négociations directes qui seraient un forum différent du dialogue politique inclusif prôné par le chef de l’Etat.
Pour le G7, le président de la République est « une institution de légitimation » des objectifs et stratégies politiques de ceux qui sont au pouvoir.
Le regroupement de sept partis politiques rappelle par ailleurs que passé le délai constitutionnel, il se créera une vacance du pouvoir au sommet de l’Etat dont le président de la République portera la pleine responsabilité.
Dans ces conditions, poursuit le communiqué signé par le président du G7 en exercice, le député Charles Mwando, les élections devront être organisées sous la responsabilité d’un président intérimaire et dans un délai ne dépassant pas 120 jours. Ce, précise le G7, conformément aux articles 75 et 76 de la constitution.​
 

Lire aussi sur radiookapi.net: