La visite de Ban Ki-moon au Nord-Kivu, un signe d’espoir, selon Julien Paluku

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, sa délégation et le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku en train d’être briefé par un responsable militaire onusien à Goma, le 23 février 2015. Photo MONUSCO/Myriam Asmani

Le Gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, se dit satisfait de la visite de Ban Ki-moon dans sa province. Dans une déclaration faite mardi 23 février à Radio Okapi, il a indiqué que l’arrivée du numéro un de l’Onu est un signe d’espoir pour la solution aux problèmes d’insécurité dans cette partie de la RDC.

Pour Julien Paluku, cette visite a permis à Ban Ki-moon de quitter son bureau et palper la réalité des déplacés de Kitshanga en particulier et de la province en général.
 
« Lorsqu’il est dans son bureau il n’a pas le temps de voir les femmes et les enfants. Il a même visité une école d’une cinquantaine d’enfants tous des déplacés qui ont quitté leurs milieux et qui lui ont demandé seulement de leur permettre de rentrer chez eux », a ajouté le gouverneur du Nord-Kivu.
 
Julien Paluku se dit convaincu que ce message des déplacés à Ban Ki-moon « est très fort ».

« Je crois que le fait d’être arrivé dans le camp, voir les déplacés qui lui disent  M. Le secrétaire général nous sommes ici nous étudions c’est bien mais tout ce que nous demandons c’est de nous permettre de rentrer chez nous. Je crois que ce message est très fort et ça va lui permettre de renforcer ses stratégies avec le gouvernement congolais pour que finalement la paix revienne dans cette partie de la république », a-t-il souhaité.
 
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon est arrivé mardi 23 février en RDC à partir de Goma au Nord-Kivu. Il s'est ensuite rendu dans la localité de Kitshanga qui regorge de milliers de déplacés.
 
Julien Paluku a précisé que le Choix de Kitshanga a été fait pour sa proximité mais aussi parce que c’est un milieu qui présente des caractéristiques spécifiques sur le plan humanitaire.
 
« Kitshanga est le lieu le plus proche qu’il devrait choisir parce qu’il a déjà visité les environs de la ville de Goma. Il n’avait pas le temps d’arriver à Beni ou à Miriki étant donné que le Chef de l’Etat l’attend. », a-t-il poursuivi.​

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