RDC: Aubin Minaku mobilise les députés pour le dialogue national

Aubin Minaku, Président de l’Assemblée nationale congolaise le 15/04/2013 au Palais du peuple à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’Assemblée nationale accordera une place importante aux débats républicains sur des questions vitales de la nation, notamment les conclusions du dialogue national qui «se tiendra bientôt», a déclaré la président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, mardi 15 mars lors de la rentrée parlementaire de mars. Il a de ce fait appelé les élus à s’impliquer pour « le salut de la République et la protection de la démocratie.»

La session ouverte mardi sera nécessairement politique, a annoncé Aubin Minaku, évoquant le dialogue national convoqué par le président Joseph Kabila le 28 novembre 2015 et qui ne s’est pas encore tenu.

«Quels que soient les termes de référence du dialogue et les conclusions de ce forum, quelles que soient les interprétations des uns et des autres, ses recommandations […], c’est nous les élus du peuple qui allons finalement trancher», a affirmé le président de l’Assemblée nationale.

Dans son message annonçant la convocation de ce forum, Joseph Kabila avaient évoqué des points qui devraient y être débattus:

  • Le fichier électoral
  • Le calendrier électoral
  • La sécurisation des élections
  • Le financement des élections
  • Le rôle des partenaires extérieurs dans ce processus

Mais la tenue de ce forum continue de déchirer la classe politique de la RDC. Certains acteurs politiques considèrent ce forum comme une opportunité pour parvenir aux élections apaisées, alors que d’autres y voient démarche visant à consacrer «le glissement» du mandat du président Joseph Kabila au-delà du délai constitutionnel.

De son côté, Aubin Minaku précise que son institution va s’organiser au cours de cette session  de façon plus méthodique, afin d’accorder un peu plus de temps aux questions politiques majeures.

«Je note premièrement les conclusions du dialogue, pour définir leur mise en œuvre. Deuxièmement, les questions les plus récurrentes actuelles. Il s’agit de la poursuite des tueries particulièrement en Ituri et au Nord-Kivu. Il faut en débattre...», a promis le président de l’Assemblée nationale.

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