Kinshasa : plaidoyer pour plus de transparence dans la gestion des ressources naturelles

Sacs des minerais volés et retrouvés aux Ets. Maisha à Lumbumbashi au Katanga, 9/02/2011.

La plateforme des organisations de la société civile intervenant dans le secteur minier (POM) en RDC recommande à l’assemblée nationale l’adoption d’un acte juridique qui institue formellement la conférence sur la bonne gouvernance et la transparence sur les ressources naturelles.

Ces ONG ont formulé cette recommandation ce vendredi 18 mars à Kinshasa à l’occasion de la présentation des résultats d’une étude réalisée de 2011 à 2014, portant sur le progrès noté dans la gestion de ressources naturelles en RDC.

Selon cette étude, seules 27 % des recommandations formulées et engagements pris par la RDC lors de la conférence sur la bonne gouvernance de ressources extractives de Lubumbashi et de Goma tenu respectivement en 2011 et 2013, ont été réalisées.  Cette étude indique également  que sur les 27 % des recommandations appliquées, s 24 d’entre elles l’ont été hors délai.

La conférence sur la bonne gouvernance de ressources extractives de Lubumbashi et de Goma avait formulé entre autres recommandations le renforcement, l’actualisation et l’optimisation du cadre institutionnel, légal et réglementaire du secteur minier. Le gouvernement congolais avait en outre pris l’engagement de mettre en valeur les ressources naturelles de la RDC  pour relancer l’économie.

D’où cette autre recommandation des organisations de la société civile évoluant dans le secteur minier au parlement, celle  de renforcer le décret portant obligation de publier, dans les 60 jours après signature, tout contrat minier.

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