A l’occasion de la Journée international de la Francophonie, dimanche 20 mars, l’Institut français de Lubumbashi et ses partenaires appellent à l’attachement à la langue française dans la ville de Lubumbashi, qui occupe une position stratégique à la porte de sortie de la RDC vers l’Afrique australe qui, elle, est anglophone. L’institut réaffirme également sa détermination à promouvoir les langues locales.
Françoise Ballet, directrice de l’Institut français à Lubumbashi et chargée de la coopération, explique:
« L’idée c’est de pouvoir témoigner l’attachement à la langue française de cette partie de l’Afrique australe. Parce que l’Afrique australe, je dirais, est en position géostratégique par rapport à la langue française, puisque c’est juste la dernière porte avant le monde anglophone, et donc c’est vraiment un endroit, je trouve, tout à fait symbolique pour défendre la langue française et surtout la promouvoir et faire en sorte qu’elle soit un élément fédérateur transnational pour mieux faire face à la mondialisation.»
L’Institut français de Lubumbashi s’engage en outre à promouvoir les langues locales, telle que le Swahili car, «connaître plusieurs langues est une richesse», déclare la même source.
Françoise Ballet annonce l’organisation d’une série des cours de swahili :
«Ça n’empêche pas d’attacher autant d’importance aux langues locales qui ont aussi leur place. Nous ici à l’institut français, on va essayer de faire des cours de Swahili. On lance d’ailleurs des cours de français et en parallèle, on veut vraiment développer des cours de Swahili.»
Ce dimanche, cent artistes danseurs et chorégraphes venus de toutes les communes de la ville doivent livrer un spectacle d’ensemble dénommé Flash Mobe.
