RDC: Raymond Tshibanda appelle l’Onu à réduire de moitié les effectifs de la Monusco

Raymond Tshibanda, ministre congolais des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie le 13/04/2014 à Kinshasa, lors d’une visite de travail. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Raymond Tshibanda, a demandé mercredi 23 mars au Conseil de sécurité de l’Onu de réduire de moitié les effectifs de la force de la Monusco en RDC. Selon lui, le Gouvernement se fixe un objectif ambitieux, celui de contribuer à créer les conditions objectives qui permettent le retrait de la Monusco de la RDC. «D’ici  la fin de cette année, la moitié de la  force de la Monusco aujourd’hui déployée sur notre territoire devrait être retirée sans mettre  en cause des acquis sur le plan sécuritaire et  de la stabilisation du pays», a-t-il indiqué.

Raymond Tshibanda a ainsi invité le Conseil de sécurité à embrasser résolument  le concept du «changement opérationnel de la Mission », en privilégiant le renforcement de ses projections de capacité  plutôt que le nombre de ses effectifs.  
Pour le ministre congolais des Affaires étrangères, des efforts sont déployés par Kinshasa pour mettre un terme au  cycle des violences au quel le pays fait face, surtout dans sa partie Est. Selon Raymond Tshibanda, des résultats encourageants sont enregistrés.

«Comme l’atteste le rapport du Secrétaire général dans son paragraphe 5, les FARDC ont mené et poursuivent des opérations contre  les FDLR, les DAF et les FRPI. Ces opérations ne prendront fin que quand tous ces mouvements rebelles auront été éradiqués», a affirmé le patron de la diplomatie congolaise.
 
 Situation préoccupante
 
La situation sécuritaire dans l’est de la RDC reste préoccupante, selon le chef de la Monusco, Maman Sidikou. Dans son rapport devant le Conseil de sécurité des Nations unies à New-York, il a déploré les violences qui se sont intensifiées dans le sud de Lubero et dans les territoires de Walikale au nord-est.
Selon lui, des combats entre groupes négatifs des Maï-Maï et des unités des FDLR ont entrainé des déplacements massifs des civils dans cette partie de la RDC.
 

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