Après une quinzième édition à Kikwit et à Gungu, cette année la 16ème édition du Festival National de Gungu, Fesnag, se tiendra, du 31 mai au 4 juin à Kinshasa et en juillet à Gungu, en deux phases autour du thème «Vers la recherche de points d’ancrage culturels aux dynamiques d’émergence. La culture traditionnelle un instrument de dialogue pour le développement et la paix». Un forum international des animateurs des organisations culturelles patrimoniales (OPC) est inscrit au menu.
«Il y a beaucoup de préjugés sur notre culture, c’était traité d’actions de singes, de sorcellerie, de fétiche et de tout, alors que c’est notre propre culture et notre propre identité», déplore Célestin Faso Mushigo, le coordonnateur de ce festival qui a l’ambition de promouvoir la culture traditionnelle.
Il appelle les acteurs de la culture moderne à se fonder sur la culture traditionnelle et s’en nourrir, car ces deux aspects travaillent à un objectif commun : la promotion de la culture.
Avec la récente réorganisation administrative dans la territoriale, Célestin Faso estime que la culture peut effectivement contribuer à l’instauration de la paix.
«Nous sommes devant une mutation institutionnelle, rappelle le coordonnateur, la RDC, notre pays passe de 11 provinces à 26. On a eu des racines dans les 11 provinces, maintenant il faut les étendre jusqu’au 26 ». C’est la raison pour laquelle, selon lui, le Fesnag a tenu à inviter les représentants des OPC, afin de relancerconjointement relancer les actions du développement de la paix à la base. Des journées de réflexion et de production artistique sont prévues pour atteindre ce but.
Célestin Faso Mushigo répondait aux questions de Jean-Marc Matwaki:
Vous pouvez écouter cet entretien ici :
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