Élections en RDC : la Monusco s’en tient au respect du délai constitutionnel

Vidéoconférence de presse de l’Onu du 06/04/2016 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) s’en tient pour l’instant au respect du délai constitutionnel, a affirmé mercredi 6 avril le porte-parole intérimaire de la mission onusienne, Charles Antoine Bambara. Il répondait à la question d’un journaliste qui voulait connaitre la position de la Monusco dans l’éventualité d’une prolongation consensuelle de la date des élections au sein de la classe politique.
 
«Pour l’instant, au niveau des Nations unies, au niveau de la résolution 2277, c’est clair : le processus électoral doit tenir compte du délai constitutionnel. Ça a été réitéré par Ban Ki-moon lors de son passage ici. Je pense que c’est important que les acteurs politiques puissent agir en se disant que ce délai constitutionnel peut et doit être respecté », a déclaré Charles-Antoine Bambara, au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies.
 
Selon le porte-parole intérimaire de la Monusco et directeur de la Division de l’Information publique, Nations unies, par la voix de Ban Ki-moon, ont soutenu l’organisation de ce dialogue « pour qu’on se mette un peu d’accord sur la feuille de route politique ».
 
« Peut-être que cette feuille de route politique va essayer de déterminer qu’est-ce qu’on fera, dans quel délai »,a-t-il ajouté.
 
Selon le calendrier électoral global de la Ceni, pubié  en février 2015, la présidentielle et les législatives sont fixées au 27 novembre 2016.
 
Cependant, le président de la Ceni, Corneille Nangaa a, dans un échange avec les acteurs politiques en février dernier, évoqué les contraintes qui rendent « impossible l’organisation des élections dans le délai ». Il a notamment évoqué le problème technique lié a la révision du fichier électoral qui pourrait prendre au minimum seize mois et celui du financement du processus électoral.

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