Le paludisme, première cause de décès en RDC

Un lot des moustiquaires imprégnées stockées au dépôt d’un centre de santé à Kinshasa, pour la distribution à la population par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le paludisme est la première cause d’hospitalisation et de décès en RDC, a déclaré le docteur Bakari Sambho du bureau l’OMS en RDC mercredi 20 avril. Selon lui, trois familles sont endeuillées chaque heure à cause de cette maladie.

Selon le rapport 2013 de l’Organisation mondiale de la santé, la RDC représente, avec le Nigéria, 40 % des décès dus au paludisme dans le monde.

Pour lutter contre cette maladie, a fait savoir le docteur Bakari Sambho, ce sont des combinaisons thérapeutiques qui sont recommandées.

« A l’heure actuelle, l’OMS ne recommande pas de prendre une seule molécule. Les médicaments que vous voyez sont des combinaisons thérapeutiques. On demande d’éviter de prendre un seul médicament ou une seule molécule dans le cas de la lutte contre le paludisme, parce que cela entraîne des résistances », explique cet expert chargé de l’unité paludisme à l’OMS.

En RDC, fait-il savoir, le ministère de la Santé recommande de prendre l’Artéméther-luméfantrine ou l’Artesunate associé à l’Amodiaquine pour soigner le paludisme.

«Il y a d’autres combinaisons qui sont dans le secteur privé et qui sont également utilisées. Mais l’OMS recommande de ne plus utiliser les monothérapies. Les monothérapies, c’est aller vers la résistance. Et si la résistance intervient, on perd ces molécules qui sont des molécules très efficaces », souligne le docteur Bakari Sambho.

La Journée mondiale de lutte contre le paludisme sera célébrée le 25 avril de chaque année.

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