La Prospérité: «Papa Wemba : un départ, un grand choc»

 

Papa Wemba en concert à la Halle de la Gombe, Kinshasa, février 2010.

Revue de presse du lundi 25 avril 2016
 
Les journaux parus lundi 25 avril à Kinshasa tablent principalement la mort de papa Wemba et les hommages qui lui sont rendus à travers le monde.
 
«Papa Wemba : un départ, un grand choc», titre à la une La Prospérité. Le journal rappelle que Papa Wemba était  l’artiste musicien de tous les superlatifs. Pour les uns, Papa Wemba était un patriarche, une figure tutélaire, un monument, une icône, le roi de la rumba congolaise, l’artiste musicien africain le plus populaire ou encore la star planétaire, rappelle le quotidien.
 
D’autres le considéraient comme le Pape de  la musique africaine et de la sape. Sa mort, survenue dimanche 24 avril 2016,  sur scène, à Abidjan, constitue un départ en apothéose comme Molière, en son temps, commente le tabloid.
 
Pour la Prostérité, papa Wemba est mort comme il l’avait souhaité : une mort subite sur scène, retransmise en direct sur les écrans de télévision.
 
Le Phare qui renseigne que «papa Wemba est mort au front», précise que la star congolaise était montée sur le podium aux environs de 5 heures du matin. Après avoir interprété deux chansons, Wemba s’est écroulé sur scène au moment où il exécutait la troisième. Admis aux soins intensifs, indique le journal,  il a rendu l’âme deux heures plus tard.
 
Le quotidien rappelle que Shungu Wembadio avait connu des ennuis de santé il y a quelques semaines. Soigné en France, il avait rassuré tout le monde à son retour à Kinshasa, soutenant que cette mauvaise page était tournée. Les articles comme «Le Parcours du Maître», «Le Village Molokai envahi», «Les condoléances de Kabila, Matata, Boshab, Banza» sont à lire dans le dossier consacré par Le Phare à Papa Wemba.
 
Forum des As, voit en la mort de Papa Wemba  le départ d’un Baobab de la musique africaine.
 
L’Agence congolaise de presse rapporte que le Président de la République, Joseph Kabila Kabange a instruit le gouvernement d’organiser pour Papa Wemba, en concertation avec sa famille et la corporation des artistes, des obsèques dignes de ses mérites.
 
L’agence rappelle de par ses rythmes et mélodies hautement raffinés ainsi que sa thématique aussi variée que diserte, Papa Wemba était le porte-étendard de la musique congolaise et africaine moderne voire folklorique.
 
Les tabloïds kinois rendent aussi compte des meetings organisés par la Majorité Présidentielle et l’opposition.
 
«Tshisekedi demande au peuple d’être prêt à répondre à son appel», peut-on lire dans cet article du journal Le Phare consacré au meeting de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), programmé le samedi 23 avril 2016 devant sa permanence.
 
Pour le Secrétaire général Mavungu, qui lisait le message d’Etienne Tshisekedi, le président national de l’UDPS n’a pas tourné le dos au dialogue. D’où, pour prévenir tout « glissement », toute violation de la Constitution et toute trahison de la lutte pour l’alternance au sommet de l’Etat à l’horizon 2016, il a invité le peuple congolais à s’approprier ce forum, rapporte le quotidien.
 
Le tabloïd renseigne aussi qu’au cours du meeting de la Dynamique de l’Opposition organisée le 24 avril 2016 entre l’avenue de l’Enseignement et le boulevard Triomphal, tous les intervenants ont exigé la convocation du corps électoral 90 jours avant la fin du mandat de l’actuel chef de l’Etat, à savoir le 20 septembre 2016, qu’il y ait élection ou pas.
 
Henri Mova, secrétaire général du Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) qui tenait son meeting à la Place Echangeur, a convié ses partisans à soutenir le processus démocratique à défendre la démocratie et les institutions en place, issues des élections, rapporte Forum des As.
 
La Prospérité révèle qu’à travers le meeting du PPRD, Henri Mova a appelé les membres de son parti politique de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution, comme le stipule l’article 64. Pour lui, poursuit le quotidien, l’usage de cet article n’est pas l’apanage de l’opposition.