Felix Tshisekedi : «On n’est pas là pour se partager le pouvoir»

Le secrétaire exécutif en charge des Relations extérieures de l'UDPS, Félix Tshisekedi. Radio Okapi/Ph. Blaise Ndongala

Felix Tshisekedi, Secrétaire national chargé des relations extérieures à l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et l’un des participants de l’UDPS aux travaux préparatoires du dialogue, rappelle aux opposants qui vont participer au dialogue que ce forum ne devrait pas aboutir au partage du pouvoir.  
«Les gens pensent à la mangeoire, ils ne pensent qu’à élaborer des stratégies pour avoir des postes ministériels. On n’est pas ici pour se partager le pouvoir. Nous sommes en train de discuter de l’avenir du pays. Tous ces gens qui ne seront pas dans cette commission préparatoire se retrouveront soit au dialogue, ou même après, dans les conclusions qui se feront. Pourquoi tout le monde doit être là ?», s’interroge Felix Tshisekedi.

Tous les membres de l’opposition, indique-t-il, qui participeront au comité préparatoire doivent être désignés par un seul chef de file qui est Etienne Tshisekedi, de la même manière que ceux d’en face sont désignés par leur chef de file.

Le Secrétaire national chargé des relations extérieures de l’UDPS justifie cette position. « La position de l’UDPS ne va pas changer parce que nous avons eu des discussions avec des émissaires du camp de M. Kabila pour faire asseoir ce qui va se faire maintenant. Nous pensons qu’il faut aller avec cette logique jusqu’au bout. C’est nous qui avions entamé cette initiative et nous devons la conduire. Je ne veux pas qu’au moment où le processus va  à son aboutissement, on voit surgir des gens qui se disent opposants, des groupement, des plateformes, comme on a toujours l’habitude de le voir dans ce pays », s’est-il justifié.

Concernant la tenue des élections en 2016, le Secrétaire national chargé des relations extérieures de l’UDPS estime qu’«il faut qu’une expertise vienne établir la possibilité de faire ou pas les élections dans le délai constitutionnel. Et si on n’est plus dans la possibilité d’organiser les élections cette année, il faudra que quelqu’un soit responsable». Il est également favorable à une éventuelle transition mais sous certaines conditions.

Felix Tshisekedi est interrogé par Jeef Ngoy.

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