Arrestation du numéro 2 des FDLR : « une bonne chose pour la région », selon Mende

Le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende Omalanga le 09/04/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

L’arrestation du numéro 2 des rebelles rwandais FDLR, le général Léopold Mujyambere, est une bonne chose pour la RDC et la région, a affirmé samedi 7 mai Lambert Mende. La veille, ce chef rebelle avait arrêté puis transféré à Kinshasa.

« Mujyambere c’est l’un de plus hauts responsables de ce groupe réfractaire au désarmement et au rapatriement, par ailleurs recherché pour des crimes graves, donc c’est une bonne chose pour le gouvernement congolais et pour la région », estime le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.

Pour lui, moins il y a des FDLR en liberté sur le sol congolais, mieux ça vaut pour la sécurité de la RDC.

Lambert Mende ajoute que les FARDC poursuivent les opérations militaires contre ces rebelles Rwandais dans l’Est du pays afin de mettre fin à leur activisme qui continue à endeuiller les populations congolaises.

 « Une bonne partie de l’armée est affectée dans cette partie du pays [l’Est], les opérations continuent à s’y mener et ne s’arrêteront que jusqu’au moment où le dernier FDLR aura quitté le sol congolais », assure-t-il.

Concernant une éventuelle extradition, le ministre de la Communication a précisé qu’elle est « une procédure judiciaire en droit congolais ».

« Pour l’instant, nos services sont en train de collaborer avec la justice militaire et une décision sera communiquée à nos partenaires rwandais par les voies diplomatiques habituelles très rapidement », ajoute Lambert Mende.

Le général Léopold Mujyambere a été arrêté au cours d’un contrôle effectué par les forces de l’ordre à Goma que cet officier FDLR a été arrêté au chef-lieu du Nord Kivu.

En mars, un autre chef FDLR, Ladislas Ntaganzwa, arrêté dans la même province en décembre 2015, a été remis par les autorités congolaises au Comité de suivi des tribunaux pénaux internationaux de l'ONU avant son transfert au Rwanda.

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