RDC: l’UE appelle le gouvernement et toutes les parties à créer des conditions pour des élections libres et pacifiques

Dépouillement des bulletins de vote pour des candidats aux élections de 2011 en RDC, en présence des temoins le 28/11/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le Conseil de l’Union européenne a adopté lundi 23 mai des conclusions sur la République démocratique du Congo. Il invite notamment le gouvernement et toutes les parties concernées, en particulier la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à créer les conditions nécessaires pour permettre la tenue de scrutins libres, transparents, inclusifs et pacifiques, notamment les élections présidentielle et législatives.

Evoquant l’arrêt de la cour constitutionnelle sur la fin du mandat présidentiel, l’UE insiste sur la tenue des élections régulières organisées dans le délai fixé par la constitution: 

« Tout en prenant note de l’arrêt de la Cour constitutionnelle du 11 mai 2016, l’UE souligne qu’un gouvernement démocratique fonde sa légitimité sur des élections régulières et dans les délais stipulés par la constitution ».

Pour le conseil européen, l’organisation des élections est la responsabilité du gouvernement.

« Le manque de clarté à cet égard constitue actuellement un grand facteur d’instabilité dans le pays », note le communiqué de l’UE.

Le conseil européen appelle les autorités congolaises « à redémarrer au plus vite le processus électoral en franchissant des étapes concrètes ».

L’UE invite également la Ceni « à communiquer dans les plus brefs délais un calendrier révisé et des options qui permettent aux divers acteurs politiques de se prononcer sur la situation ».

Le conseil européen souligne aussi « le besoin et l’urgence d’un dialogue politique bref et précis entre tous les acteurs politiques représentatifs afin d’arriver rapidement à un consensus ».

Au sujet de ce dialogue, l’UE estime qu’il doit aller de pair « avec le droit de chacun à s’exprimer librement ».

Le conseil européen se dit préoccupé au sujet des entraves au débat politique en RDC, évoquant « les événements récents notamment à Lubumbashi, Goma et Kinshasa ».

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