Sud-Kivu: validation des limites de la réserve naturelle d’Itombwe

Rivière dans le parc national de la Salonga, Forêt équatoriale, 2005.

L’atelier  de restitution des travaux cartographiques dans le secteur d’Itombwe s’est clôturé vendredi 28 mai à Bukavu. Il a été question lors de ces assises de réfléchir sur les mesures d’accompagnement du processus de protection de la réserve d’Itombwe qui, de l’avis des spécialistes, court un grand danger de la part des miniers et des braconniers.

Selon le président du bureau de la coordination de la société civile, Descarte Mponge, les participants ont validé les travaux de limitation de cette réserve naturelle.

«Le massif d’Itombwe regorge de beaucoup d’espèces de faune et de flore, qui n’existent qu’au Congo. Il y a plus de trois soixante espèces d’oiseaux qui n’existent qu’au Congo. Il y a des espèces d’arbres de couleurs jaune, bleue, rouge, qui n’existent qu’ai Congo et qui méritent d’être conservés», a-t-il témoigné.

En 2006, selon lui, le ministre de l’Environnement avait pris un arrêté créant la réserve naturelle d’Itombwe. «Et, à l’époque déjà, il y avait une menace des entreprises minières qui voulaient exploiter des minerais dans ce massif, pourtant très riche en biodiversité», a rappelé Descarte Mponge.

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Ces assises ont été organisées par l’Institut congolais de conservation de la nature (ICCN),  le ministère de l’Environnement et leurs partenaires internationaux. Les organisateurs en ont profité pour  sensibiliser et  rassurer la population locale quant à sa survie.

 

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