Thomas Luhaka demande une enquête sur la hausse des prix de connexion internet

Le vice-Premier ministre et ministre des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication, Thomas Luhaka lors du lancement du programme régional de réseaux de télécommunication haut débit en Afrique central le 19/03/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le gouvernement congolais n’a pas demandé aux opérateurs de télécom d’augmenter les prix de connexion internet. Dans une correspondance datée du 31 mai dernier, le Vice-Premier ministre chargé de poste, téléphone et nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PT-NTIC) a demandé à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC) de mener une enquête sur cette hausse brusque qui « frise la pratique d’«entente» entre operateurs.»
 
«Je peux rassurer tout le monde: cette hausse des prix ne vient pas de mon ministère et il n’y a pas d’agenda politique. Parce que j’entends maintenant des spéculations comme quoi ‘on veut augmenter les prix pour empêcher les gens d’utiliser l’Internet’», s’est justifié Thomas Luhaka.
 
Dans sa correspondance à l’ARPTC, organe qui définit les principes de tarification des services des télécoms, le vice-Premier ministre des PT-NTIC rappelle que les décisions de cet organe datant de 2015 n’ont pas réglementé les prix des services internet et SMS.  
 
«L’Internet a l’accès libre en République démocratique du Congo et le Gouvernement n’a pas demandé qu’on augmente le prix de l’internet», insiste Thomas Luhaka.
 
Les prix de connexion ont été multipliés par cinq auprès de certains opérateurs de télécoms.   
 
Le député Patrick Muyaya a adressé une question écrite au vice-Premier ministre des PT-NTIC sur cette question.

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