RDC: le conclave de Bruxelles, une tentative de coup d’Etat, selon le pouvoir

Des participants au séminaire d’échanges entre communicateurs de la majorité présidentielle, tenu 5 au 7/9/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Majorité présidentielle (MP) qualifie les conclusions du conclave de Bruxelles (Belgique) de tentative de "coup d’Etat". Dans l’acte d’engagement qu’ils ont signé, les participants à ce forum de l’opposition ont refusé le dialogue dans le format convoqué par le président Kabila et ont réitéré leur exigence de la tenue de l’élection présidentielle en novembre 2016.

Le secrétaire général de la MP, Aubin Minaku, a livré la position de son camp politique, vendredi 10 juin, au cours d’une conférence de presse, à Kinshasa.

«Nous savons que la plupart d’opposants cherchent à ce qui il y ait un président de transition, une constitution de transition et une transition avec partage de pouvoir. Cela constitue une violation à l’esprit d’Etat des droits assis sur une constitution. Voilà pourquoi pour nous, tout celui qui cherche à contourner les élections est dans un schéma de coup d’Etat. Parce que la République est régie par une constitution», a déclaré M. Minaku.

Il a exprimé l’engagement de la MP au respect de l’ordre constitutionnel installé de façon démocratique et fustigé toute approche insurrectionnelle tendant au renversement des institutions démocratiques élues.

«La RDC est régie par une constitution. La République est en train de s’organiser pour les prochaines élections. Tout le monde sait que la CENI est en pleine opération préparatoire de l’enrôlement. Et donc, tous, nous sommes inscrits dans un schéma électoral, un schéma démocratique», a poursuivi le secrétaire général de la MP; sans pour autant préciser la date à laquelle ces élections se tiendraient.

De leur côté, les opposants et acteurs de la société civile, réunis du 8 au 9 juin à Bruxelles, ont exigé la tenue de la présidentielle avant le 19 décembre prochain.

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Réunis à Genval près de Bruxelles à l’invitation d’Etienne Tshisekedi, ces délégués ont rejeté «le dialogue convoqué par l’ordonnance du président Kabila».

Ils ont par ailleurs demandé «la mise en œuvre intégrale de la résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU sous la modération du facilitateur international renforcée par un panel de représentants de l’ONU, de l’Union africaine, de l’Organisation Internationale de la Francophonie ainsi que des Etats-Unis d’Amérique ».

 

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