En territoire de Mahagi (Ituri), les services de sécurité sont accusés d’avoir arrêté, vendredi 8 juillet, deux activistes des droits de l’homme et un journaliste.
Selon une autorité militaire sur place, ces trois personnes sont poursuivies pour plusieurs griefs notamment l’atteinte à la sûreté de l’Etat et l’appel à la haine tribale.
Le président de la société civile de Mahagi, De Gaule Kpakanyeuw, dit émettre de doute sur ces accusations.
Des personnes arrêtées ont été tous embarquées dans une jeep de l’armée puis conduites au cachot de la police à Mahagi et seront acheminées à Bunia.
Toute visite à ces suspects est interdite même de la part de leurs membres de famille, indique la société civile.
Le gouverneur intérimaire de l’Ituri, Pacifique Keta affirme avoir instruit l’administrateur du territoire de Mahagi de lui faire rapport sur ces arrestations.
