Sud-Kivu: 29 personnes poursuivies pour détention d’effets militaires

Des armes et munitions saisies par la police le 23 juin 2013 lors d'un bouclage au quartier Nyakaliba à Bukavu

Les militaires du 3315e régiment des forces armées de la RDC (FARDC) ont arrêté durant la nuit du dimanche à lundi 29 août dans le territoire de Katana (Sud-Kivu) près de quatre-vingts personnes qui possédaient dans leurs domiciles une importante quantité de munitions et tenues militaires. Vingt-neuf d’entre elles ont été déférées devant la justice.

D’après des sources sécuritaires, leur interpellation est intervenue au cours d’une opération de bouclage que l’armée a menée dans six villages de Katana, dont Mwanda, Chegera, Kabushwa, Chahoboka et Cibimbi. Elle vise à débusquer les auteurs d’actes d’insécurité signalés depuis quelque temps dans cette partie du territoire de Kabare.

Au terme de cette opération, 80 personnes, tous des civils, ont été interpellées. Parmi les effets retrouvés dans leurs domiciles, il y a des armes de guerre avec leurs chargeurs, des téléphones portables et beaucoup  d’autres objets, dont des tenues militaires.

 Mais, après vérification, 49 personnes ont été relâchées et 29 autres traduites en  justice pour détention illégalement des effets militaires et actes de banditisme.
Certains habitants ont dénoncé des cas d’arrestation arbitraire et des dérapages des militaires au cours de cette opération de bouclage. D’autres par contre l’encouragent, estimant qu’elle devrait être organisée trimestriellement ou semestriellement afin de réduire les cas d’insécurité dans la région.​
 

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