RDC: le calendrier électoral doit être acceptable par tous les Congolais, estime José Makila

Jose Makila lors de la sortie officielle de son parti, l'Alliance des Travaillistes pour le Développement (ATD), ce 13/04/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Au cours du débat sur le processus électoral mercredi 7 septembre aux travaux du dialogue politique en RDC, José Makila a estimé qu’un calendrier électoral « acceptable par tous » devrait être proposé à la fin de ce forum convoqué par le chef de l’Etat pour permettre la tenue d’élections « crédibles » et « apaisées ».

Il a plaidé pour un compromis politique pour organiser des élections « selon les attentes de la population congolaise ».

« On doit sortir de ce forum avec un calendrier consensuel acceptable par tous. Pas seulement acceptable par les participants mais acceptable par les Congolais », a souhaité le gouverneur du Sud-Ubangi.

Au cours de cette troisième journée de travaux du dialogue, les participants ont discuté des trois options présentées par le président de la commission électorale pour aller aux élections:

  • Organiser la présidentielle avec le fichier de 2011, déjà nettoyé avec l'appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
  • Organiser la révision partielle du fichier électoral
  • Organiser la révision totale du fichier électoral

Dans son intervention, Léonard She Okitundu dit soutenir le troisième schéma, au nom de la majorité présidentielle (MP).

« Nous sommes pour la troisième option : la révision du fichier électoral totalement avant d’élaborer le calendrier électoral », a-t-il fait savoir.

L’opposant Jean Lucien Bussa a reconnu que le débat était houleux.

« Le débat était assez difficile parce que l’opposition a tenu au principe d’alternance démocratique conformément à la constitution », a-t-il indiqué.

Pour sa part, Mfumu Ntoto de la Troisième voix a estimé que le plan de la CENI atteste qu’il ne faut pas prendre en compte l’hypothèse d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.

Pour Jérôme Bonso de la ligue nationale pour des élections libres et transparentes (LINELIT), il faut éviter l’organisation des élections dans la précipitation.

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