Gestion de la transition : la primature reviendra à l’opposition

Le premier ministre qui va diriger la transition politique qui intervient après le 19 décembre  sera issu de l’opposition qui participe au dialogue. André Alain Atundu, porte-parole de la Majorité Présidentielle (MP) estime qu’il s’agit-là d’une « responsabilité » pour l’opposition.
 
«Concernant l’obstacle réputé majeur dressé par la Majorité en exigeant qu’on respecte les dispositions concernant le premier ministre, la Majorité Présidentielle aujourd’hui a accepté d’accorder ce poste à l’opposition. C’est à l’opposition d’en tirer les conséquences, d’abord sur le plan interne entre eux et que le dialogue atterrisse le plus vite par une conclusion consensuelle, par la signature de l’accord parce que l’objectif ce n’est pas se réunir indéfiniment, mais d’appliquer les dispositions nécessaires pour normaliser la vie politique en RDC », affirme le porte-parole de la MP.
 
Il fait remarquer que cet acte n’est pas une défaite pour la MP qui veut un aboutissement heureux du processus électoral.
 
«La Majorité n’a pas considéré comme un handicap le fait que l’opposition obtienne la Primature. Ce n’est pas une victoire pour l’opposition. C’est une responsabilité dont ils sont investis, c’est une charge pour eux. Ils doivent se mettre à la hauteur d’abord vis-à-vis de l’opposition parce qu’ils doivent être unis autour de cette option, ensuite, vis-à-vis de la MP, de la classe politique et de la population.  C’est plus une responsabilité qu’un honneur», note André Alain Atundu.
 
L’opposition attend la notification
 
L’opposant José Makila qui fait partie du groupe des négociations pour le compte de l’opposition politique, indique que sa plateforme politique  n’est pas encore officiellement notifiée de cette concession faite par la MP.
 
Sur  les onze points de divergences entre la Majorité Présidentielle et l’opposition politique, huit sont aplanis, révèlent certains cadres qui participent à ce forum.
 
La facilitation avait mis en place, depuis le 1er octobre 2016, un groupe de travail pour aplanir les divergences entre les parties prenantes au dialogue. La facilitation attend les résultats de ce travail pour convoquer la plénière afin de clôturer les travaux du dialogue par la signature d’un accord politique.

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