RDC : Edem Kodjo exhorte les Congolais à appliquer l’accord politique trouvé au dialogue

Dans un entretien accordé mercredi 19 octobre à Radio Okapi, le facilitateur du dialogue en RDC, le Togolais Edem Kodjo a encouragé les Congolais à appliquer l’accord politique signé mardi dernier qui prévoit notamment l’organisation de l’élection présidentielle en avril 2018.

Il ne s’est par contre pas montré enthousiaste à l’idée d’un éventuel nouveau dialogue comme le réclamé une frange de l’opposition qui n’a pas participé aux travaux de la cité de l’OUA.

«Le nouveau dialogue va réunir qui ? Pour le moment, nous allons commencer à travailler sur l’accord qui vient d’être signé, d’exhorter les uns et les autres à bien appliquer cet accord», a déclaré le facilitateur de l’Union Africaine.

Il a par ailleurs encouragé tous les signataires de l’accord à respecter le texte adopté.

«Nous avons de commun accord signé un accord. Si une partie se décide de ne pas respecter cet accord, elle prendra une responsabilité devant l’histoire et tout le monde verra qui n’a pas respecté l’accord. Il y a un comité de suivi qu’on a voulu national au lieu de l’internationaliser. On a quand même marqué dans une phrase que l’UA et d’autres institutions internationales, l’ONU entre autres, pourraient de temps en temps, envoyer les délégations pour vérifier la façon dont l’accord est appliqué», rappelle Edem Kodjo.

Les travaux du dialogue national ont pris fin le 18 octobre à la cité de l’Union africaine, un mois et demi après leur lancement.

Le Président en exercice de l’Union Africaine, Idriss Deby Itno, s’est dit satisfait de la signature du texte, tandis que le secrétaire général de l’ONU a dit avoir « pris note » des conclusions de ce forum.

Le Rassemblement des forces acquises au changement, une plate-forme de l’opposition, a appelé mercredi à une grève générale qui a été suivie dans la capitale de la RDC pour marquer son désaccord au texte adopté par les participants au dialogue.

Ce regroupement réclame le départ du président Kabila du pouvoir le 19 décembre 2016, date marquant la fin de son deuxième et dernier mandat.
 

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