L’Hôtel de ville de Kinshasa a démarré jeudi 8 décembre, une campagne d'assainissement de la ville impliquant notamment les jeunes pour désengorger les décharges publiques ayant débordé à la cité et le balayage quotidien des artères.
A l’occasion, cinq premières décharges ont été désengorgées. Il s’agit d’Assossa, Lisanga et Saïo à Kasa-Vubu, Ango Ango et Inga Snel dans la commune de Bandalungwa.
Le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, qui a fait la ronde de ces sites appelle le gouvernement à le soutenir financièrement pour la réussite de cette campagne.
«C’est bien de venir jeter les immondices ici. Le plus important c’est que nous ne voulons plus que ça continue à Kinshasa surtout avec la détermination que nous avons. Je suis neuf ans gouverneur, je n’ai jamais reçu un franc pour faire l’investissement dans cette ville. Or, c’est ce budget là que nous devons utiliser. Je crois qu’avec un nouveau gouvernement, il devra nous appuyer», a-t-il affirmé.
Selon lui, pour jeter les immondices, chaque ménage doit donner symboliquement 100 FC (0.10 USD), 1 000 FC (1.03 USD) pour le charriot et 5 000 FC (5.13 USD) exigés au camionneur.
Cette contribution permet à la campagne d'assainissement de la ville de se dérouler sans difficulté.
Depuis le désengagement l’année dernière de l’Union européenne qui finançait le projet d’assainissement dans neuf communes de Kinshasa, des immondices traînent plus longtemps dans les décharges publiques.
Le gouvernement de Kinshasa avait par la suite décidé de confier la gestion de 72 décharges publiques à la Régie d’assainissement et des travaux publics de la ville de Kinshasa (RATPK).
