Dialogue inclusif en RDC: le Rassemblement exige la fin des poursuites contre Moïse Katumbi

Felix Tshisekedi, chef de la délégation du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, a fait remarquer vendredi 9 décembre que la question des mesures de décrispation politique demeurait l’une des revendications de cette plate-forme, notamment la fin des poursuites à l’encontre de Moïse Katumbi pour lui permettre de se joindre à ses collègues qui participent au dialogue.

«Nous avons plusieurs revendications que nous pensons faire passer, notamment la fin des poursuites contre Moïse Katumbi [condamné en juin dernier à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière à Lubumbashi]. Nous sommes optimistes là-dessus. On ne peut pas anticiper sur ce qui va se passer», a indiqué Félix Tshisekedi.

Vital Kamerhe a confirmé que la libération des prisonniers politiques faisait partie des six points de divergence à débattre pour l’élargissement de l’espace politique:   

«Nous allons rester strictement dans le cadre des six points de divergence qui avaient été relevés par la CENCO [Commission épiscopale nationale du Congo] et parmi les six points, il y a un point relatif  à la décrispation politique. Et donc c’est un sujet très complexe. Bien sûr qu’il va concerner la libération des prisonniers politiques et d’opinion».  

Par ailleurs, la revendication d’un quota supplémentaire du Front pour le respect de la constitution a trouvé gain de cause, d’après le président de la CENCO, qui a annoncé la participation de cette composante à la prochaine plénière.  

Les participants au dialogue inclusif ont adopté vendredi un code de bonne conduite qui devrait guider leurs travaux au centre interdiocésain à Kinshasa. Ce code élaboré par la Commission épiscopale nationale du Congo (CENCO), proscrit notamment «tout propos de nature à faire mal aux autres, à inciter à la haine». Les parties prenantes au dialogue national inclusif ont aussi validé leurs mandats.

Les travaux ont été suspendus et reprendront mardi pour permettre aux évêques  de prendre part à la prise de possession canonique du vice-président de la CENCO, Mgr Fridolin Ambongo, nommé archevêque de Mbandaka. 

Selon Felix Tshisekedi, la suspension des travaux sera mise à profit pour  affiner la connaissance des dossiers par les parties prenantes.

 

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