19 décembre: paralysie des activités à Kinshasa et Lubumbashi

Les activités sociales et commerciales sont paralysées depuis lundi 19 décembre dans les villes de Kinshasa et Lubumbashi. A la base, des manifestants exigent le départ de Joseph Kabila, arrivé à la fin de son deuxième et dernier mandant constitutionnel.

U reporter de Radio Okapi indique que la plupart de supermarchés n’ont pas ouvert leurs portes au centre-ville de la capitale.

La situation est pareille pour les stations d’essence à travers la ville notamment à la Gombe, à Bandalungwa, à Kintambo, à Kasa-Vubu, à Lingwala et à Barumbu, souligne-t-il.

La circulation routière est fluide sur le Boulevard du 30 juin, les avenues Kasavubu, Komoriko, Assosa, Force, ex-24 novembre, Sendwe, Kabinda et, Kasaï.

Les bus de la Compagnie TRANSCO  ne sont pas visibles sur les grandes artères de la ville, où les affrontements sont enregistrés entre manifestants et forces de l’ordre dans certains quartiers.

Des tirs sporadiques ont été également entendus et des témoins affirment à Radio Okapi que deux personnes auraient été mortes par balle dans la commune de Masina, district de la Tshangu.

Situation similaire à Lubumbashi

La situation n’est pas aussi calme à Lubumbashi (Haut-Katanga). Depuis ce matin, des manifestations sont observées dans  certains quartiers et communes tel qu’à la Katuba et à la Kenya. Plusieurs écoles ont libéré les élèves tandis qu’au centre-ville les commerces comme les restaurants sont fermés.

Au quartier Matshipisha à Lubumbashi, les traces des pneus brulés sur certains axes sont encore visibles. L’œuvre est des  jeunes se réclamant de l’UDPS qui, réclament le départ du Président Kabila après l’expiration de son mandat constitutionnel.

La présence de la police et de l’armée  est renforcée dans ce quartier chaud de Lubumbashi. Des coups de feu ont même été entendus dans ce quartier. Dans la commune de la Kenya, des jeunes brulent aussi des pneus notamment devant la basilique. Aucune autorité de la ville de Lubumbashi n’a été joignable.

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