Lisala: le député Mondole dénonce l’usage disproportionné de la force contre les adeptes de Waminene

Le député Léon Mondole et les autres élus de la province de la Mongala appellent les autorités de la province et les forces de sécurité à la retenue et à ne pas utiliser une force disproportionnée vis-à-vis des civils.

Ils réagissent à l’accrochage qui a opposé mardi 20 décembre à Lisala (Mongala) les forces de l’ordre aux adeptes d’une secte religieuse, qui revendique son appartenance au courant de Simon Kimbangu.

Léon Mondole fait état de dix-neuf morts lors de cet accrochage: 

«A cause de la répression d’une secte religieuse, la police ainsi que les forces armées ont tiré à balle réelle et la situation est très grave parce que le nombre de morts est à dix-neuf. Il y a soixante blessés, dont nombreux d’entre eux sont en état critique, en situation grave. Et il y a aussi une soixantaine de maisons incendiées.»

Il a ainsi demandé aux autorités de la province et aux forces de sécurité, d’avoir «beaucoup de retenue et de ne pas utiliser une force disproportionnée vis-à-vis des civils qui n’ont pas d’armes».

 Face à ce drame de Lisala, les députés nationaux de la Mongala demandent «l’ouverture d’une enquête pour établir les responsabilités et punir les coupables».

Parmi les victimes de cet accrochage figurent trois policiers et le leader de cette secte, répondant au nom de Waminene.

D’après des témoins, tout est parti d’un désaccord entre les adeptes de cette organisation religieuse et les forces de l’ordre qui a dégénéré en affrontements meurtriers.
Sur ordre du ministre provincial, les policiers avaient effectué une décente à la concession qu’occupaient les membres de cette secte pour les déloger.
 

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