Dialogue inclusif: les parties prenantes s’accordent sur la majorité des points de divergence

Après une longue nuit de discussions au centre interdiocésain à Kinshasa, les participants au dialogue inclusif sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) se sont mis d’accord sur la majorité des questions qui les divisaient.

Selon des sources contactées par Radio Okapi, les participants aux discussions se sont accordés sur l’avenir de Joseph Kabila. Le président de la République va rester en fonction jusqu’à l'installation de son successeur élu et ne pourra pas briguer un troisième mandat consécutif.

Les deux parties se sont également mises d’accord pour que les élections présentielle et législatives aient lieu en décembre 2017, avec possibilité d'organiser les provinciales en février 2018.

Autre point d’accord : les parties prenantes conviennent de ne pas modifier la Constitution, ni entreprendre une action quelconque tendant à organiser un référendum durant la période de transition, dont la durée serait de 12 à 14 mois.

Un comité national de suivi de l’accord sera mis en place et présidé par le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi. Il sera secondé par Eve Bazaiba, secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC).

Chargé de suivi du chronogramme de mise en œuvre de l’accord, ce comité sera composé de 28 signataires du nouvel accord avec la présence de la CENCO.

D’après nos sources, quelques questions continuent de diviser les deux parties en discussions. Parmi elles, la personnalité qui va diriger le gouvernement de transition.

La Primature est revendiquée par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement et l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre à la cité de l’UA qui a le soutien de la Majorité présidentielle. L’actuel Premier ministre Samy Badibanga a été nommé à la suite de l’accord du 18 octobre. Son gouvernement a été investi jeudi au Parlement.

La composition du bureau de la commission électorale diviserait également les deux parties.

Ces discussions organisées sous l’égide des évêques catholiques réunissent les signataires et les non-signataires de l’accord du 18 octobre.

Lire aussi sur radiookapi.net: