Compromis politique: un « signal fort », selon Alain Atundu

La Majorité présidentielle estime que le compromis politique trouvé par le pouvoir et l’opposition est un « signal fort ».

Pour son porte-parole, Alain Atundu, le peuple a perçu dans la signature de cet accord la volonté de travailler ensemble manifestée par toutes les parties prenantes au dialogue.

Au sujet de « l’inclusivité » de cet accord, il affirme que c’est « un idéal vers lequel nous tendons ».

Radio Okapi : L’accord politique signé le 31 décembre est salué par tout le monde. La Majorité présidentielle parle d’un signal fort adressé au peuple congolais. Qu’est-ce qui justifie cette déclaration ?

Alain Atundu : Ce signal fort signifie que le peuple a perçu la volonté de travailler ensemble manifestée par toutes les parties prenantes au dialogue, comme une garantie pour un processus électoral consensuel et une période d’apaisement.

L’opposant Moise Katumbi parle d’un accord historique et inclusif. Comment réagissez-vous ?

L’inclusivité est un idéal vers lequel nous tendons tous depuis la convocation de ce dialogue par le président de la République. Mais dans les faits, il est évident que cet accord n’a pas été signé par une partie de la classe politique notamment le Front pour le respect de la constitution, les parties signataires de l’accord du 18 octobre notamment [Jean-Lucien] Bussa, Steve Mbikayi, [José] Makila  et tant d’autres, sans compter une partie de la société civile.C’est pour cela que nous disons que nous devons continuer nos efforts, chacun en ce qui le concerne, pour que cet accord puisse être réellement inclusif c’est-à-dire amener ceux qui hésitent encore à adhérer.

Vous avez déploré le déficit d’inclusivité de l’accord du Centre interdiocésain. N’est-ce pas là une nouvelle brèche ouverte au blocage ?

Pas du tout. L’inclusivité ne peut pas être considérée comme un blocage.  L’inclusivité est l’idéal que nous tous préconisons. Il n’est pas question de laisser au bord de la route une partie de la classe politique. Les solutions que nous nous préconisons doivent, pour leur efficacité totale, intéresser toute la classe politique. Les élections, c’est une activité républicaine. Si une partie boude, cela présente le risque d’un dérapage éventuel.

Propos recueillis par Jeef Ngoy.

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