Le coordonnateur national du courant de pensée la Troisième voie et président du parti politique Parti de la nation Congo, Mfumu Ntoto, appelle à une grande inclusivité de l’accord politique signé au Centre Interdiocésain pour son application sans contestation.
Il a estimé, dans une déclaration faite vendredi 6 janvier à Kinshasa, que l’inclusivité n’est pas le fait que cet accord soit signé par la Majorité, le Rassemblement et le Front pour le respect de la constitution ou encore entre les poids lourds de la politique congolaise.
« Nous sommes dans une condition telle que la constitution de tous les Congolais n’a pas été respectée. Il ne s’agit pas de la Constitution du Rassemblement ou de la MP qui a été violée pour que l’entente entre les deux suffise. Comment parvenir à une inclusivité effective ? Il faut aller au ministère de l’intérieur, répertorier le nombre des partis politiques regroupés en regroupements politiques, ils ne sont pas au nombre de 25 ; aller au ministère de la Justice, voir le nombre d’associations et des plateformes, et tirer l’échantillon claire de l’inclusivité », propose Mfumu Ntoto.
Il recommande la création d’une commission de la médiation qui va apprécier le nombre des regroupements politiques et des plateformes des associations qui sont actifs sur le terrain, pour décider de l’inclusivisité de cet accord.
« Pendant cette période, personne n’a gagné le pouvoir pour qu’il soit libre de constituer à lui seul la gestion du pouvoir. Personne n’a perdu les élections pour qu’elle s’aligne à l’opposition contre le programme issu du dialogue », s’insurge le coordonnateur de la Troisième voie.
