L’Avenir: «En battant les Eperviers du Togo: Les Léopards en quarts de finale»

Revue de presse de mercredi 25 janvier 2017.

L’actualité reste dominée mercredi 25 janvier à Kinshasa  par deux faits: la qualification des Léopards en quarts de finale et la poursuite des travaux du dialogue inclusif sous la médiation de la CENCO.

L’Avenir titre: «En battant les Eperviers du Togo: Les Léopards en quarts de finale».

Les poulains de Jean Florent Ibenge Ikwange ont confirmé leurs ambitions, en se qualifiant d’une manière autoritaire dans un groupe dit de la mort. Ce, en battant les Eperviers du Togo lors du dernier match du Groupe C de la Coupe d’Afrique des Nations/Gabon Total 2017. Score du match, 3-1 en faveur des Congolais hyper motivés à jouer le deuxième tour de cette CAN et pourquoi pas aller en finale, afin de remporter la Coupe, écrit le journal.

L’Avenir rappelle que c’est la deuxième fois que Florent Ibenge bat Claude Le Roy en une phase finale de la CAN: «A deux reprises, le sélectionneur principal de la RDC, Jean Florent Ibenge Ikwange sort tête haute face à son doyen, le Français Claude Le Roy. Ce, après une victoire face au Congo Brazza à la Can/Guinée Equatoriale 2015 (4-2) et cette récente victoire face aux Eperviers du Togo (3-1) ».

La RDC surclasse le Togo (3-1) et s’en va en quart de finales, renchérit pour sa part La Prospérité.

Le tabloïd dresse le classement final de ce groupe dominé par la RDC qui termine avec 7 points, suivi du Maroc 6 points. La Côte d’Ivoire, championne en titre et le Togo sont éliminés.

Le journal s’interroge sur le futur adversaire des Léopards. Il sera probablement le Ghana ou l’Egypte, et aussi peut-être le Mali. Les équipes du Groupe D jouent leur va-tout ce mercredi à Port-Gentil et à Oyem.
Cette qualification des Léopards confirme la très bonne CAN 2015, écrit L’Equipe, un site français.

Troisième de la dernière édition, elle s'est qualifiée avec brio pour les quarts de finale. Impressionnante, elle a fait le spectacle contre un Togo malchanceux (3-1), écrit le site Internet L’Equipe, qui revient sur le film du match:

«Quelques minutes après l’entrée du gardien togolais Mensah, après la blessure de Tchagouni, il a été battu par Kabananga, qui a résisté à Gakpé après avoir été lancé dans la profondeur par Mbemba (29e). L'ancien attaquant de Bruges et d'Anderlecht, qui a ensuite trouvé le poteau de la tête, est le meilleur buteur de la compétition avec trois réalisations.

A la réception d'un ballon aérien de Tisserand, le futur Rennais Mubele a doublé la mise après un superbe enchaînement contrôle-lobe (54e). Les joueurs de Claude Le Roy ont espéré grâce à la réduction du score de Laba, au bout d'un triangle initié par Adebayor et relayé par Ayité (69e). Mais M'Poku a mis la RDC à l'abri d'un coup franc direct sous la barre (80e)».

Foot.cd, revient sur la réaction d’Emmanuel Adebayor: «Je ne peux pas dire que la meilleure équipe a gagné. Bonne chance à la RDC!».

«Ça fait plaisir de retrouver la CAN. On sort par la petite porte, mais il n’y a pas de regret. Je ne peux pas dire que la meilleure équipe a gagné. Je ne souhaite que du bonheur à l’équipe congolaise. Bonne chance à la RDC. On a donné le meilleur de nous-mêmes. Malheureusement, l’aventure s’arrête ici», a dit le capitaine des Eperviers.

C’est une qualification de la RDC qui ne s’est pas passée sans conséquences dans les rues de Kinshasa, révèle Actualite.cd, un site Internet congolais, qui titre: « Affrontement à Kinshasa entre Policiers et supporteurs après la victoire des léopards».

La scène s’est déroulée sur l’avenue ex-24 novembre, non loin de la maison Schengen. La police a usé des gaz lacrymogènes face à des jeunes qui répondaient par des jets de pierres, écrit Actualite.cd.
Vers le plan B de la CENCO?

Un autre sujet qui fait l’actualité en RDC, c’est la poursuite des travaux du dialogue inclusif sous l’égide de la CENCO.

«Vers le dévoilement du plan B?», s’interroge La Prospérité, qui titre: «Négociations directes: la CENCO trace la dernière ligne rouge!»

Finira, finira pas? C’est là la préoccupation majeure sur les assises du Centre interdiocésain. Les évêques sont tout autant si pas plus interpellés par cette problématique. A qui la faute? La réponse de la CENCO est claire: cet état de chose est causé par la «paresse» ou «l’incapacité à s’entendre » des acteurs politiques, indique le journal.

Après les multiples reports, les princes de l’Eglise catholique comptent, désormais, imposer un calendrier. Qu’arrive-t-il si les politiques ne respectent pas le timing ?

Est-ce que le plan B des évêques sera dévoilé ? Il sera connu au cas où il y a échec, révèle Le journal qui n’en sait pas plus et reste sur des interrogations: En quoi consistera-t-il ? Ce sont là des questions que seul l’avenir saura révéler.

«La CENCO met la pression sur les parties prenantes», écrit de son côté L’Avenir.

Dans une interview accordée à la presse, Mgr Fridolin Ambongo a expliqué qu’aujourd’hui [mercredi 25 janvier] à  16 heures, les différentes parties prenantes se retrouveraient sous la médiation de la CENCO, «dans l’espoir qu’ils viennent avec des propositions concrètes» sur la question de la Gouvernance.

«Avec le résultat ou sans résultat, nous clôturons cette question demain. Après demain, soit jeudi, ça sera la question du chronogramme; le vendredi nous pensons convoquer la grande plénière pour adopter les résolutions et le samedi, la signature», insiste-t-il.

Cette pression est mise sur les participants, selon Forum des As, qui reprend les propos de Mgr Fridolin Ambongo: «l’Eglise ne souhaite pas être discréditée vis-à-vis de la population». Une déclaration à lire dans son titre: «Le présidium prend les choses en main et propose un calendrier».