RDC : le prix du carburant reste inchangé

Le prix du carburant à la pompe reste inchangé à Kinshasa, affirme Emery Bope, vice-président du groupe des sociétés pétrolières privées. Ce résultat est le fruit du compromis trouvé  entre les opérateurs pétroliers et le gouvernement congolais, indique la même source qui n’exclut pas une hausse dans les jours à venir.

« Jusqu’à preuve du contraire, la structure du prix reste inchangée. Ça veut dire que les prix à la pompe sont encore d’application. Le gouvernement a pesé pour résoudre les problèmes des importations de la profession pétrolière. Ça veut dire qu’en ce moment, on a mis à la disposition des importateurs suffisamment des devises pour faire face à notre circuit de réapprovisionnement, étant donné que le taux de change est l’un des paramètres clé dans la structure des prix », affirme Emery Bope.

Mais entretemps, le gouvernement instruit la Banque centrale du Congo (BCC) de mettre à la disposition des pétroliers les devises à un taux préférentiel pour leur faciliter le réapprovisionnement en carburant. Ce compromis a pour objectif de maintenir la stabilité de prix sur le marché.

Le vice-président du groupe des sociétés pétrolières privées indique qu’ils poursuivent des discussions pour trouver une solution durable au problème des prix du carburant.

« La vraie solution devrait être durable. Si nous sommes en difficulté par rapport au volume, c’est parce qu’il y a des produits de la contrebande qui entrent en consommation dans la ville de Kinshasa, mais qui sont des produits qui proviennent des circuits qui ne sont pas contrôlés, qui ne participent pas de manière efficiente à donner une bonne santé financière  par rapport à la trésorerie et par rapport aux attentes des recettes pétrolières. Ces réseaux-là, il faut les arrêter », propose Emery Bope.

Il réfute les rumeurs de hausse du prix du carburant et indique qu’ « il revient au gouvernement, à travers le ministre d’Etat à l’économie de prendre la dernière décision ».

Une augmentation en vue

Le site web de la primature renseigne que le gouvernement et les pétroliers ont convenu de la hausse de moins de 5% du prix du litre du carburant, sans donner des précisions. Cette décision « aura l’avantage de ne pas impacter les prix des transports et d’assurer relativement la stabilité des prix intérieurs », indique la même source.

Cette légère hausse se justifie par la prise en compte des trois paramètres principaux qui interviennent dans la structure du prix des produits pétroliers : le prix moyen frontière, le taux de change ainsi que le volume vendu, explique le site qui affirme qu’il faut attendre la publication des prix officiels selon les différentes zones géographiques.

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