Déclaration de Kampala: les pays de la région appelés à franchir les barrières culturelles

La Concertation des collectifs des associations féminines de la région des Grands lacs (COCAFEM-GL) a invité, jeudi 23 février à Goma, les pays de la région à franchir les barrières culturelles pour la mise en œuvre de la Déclaration de Kampala. Ce texte promeut la lutte contre l’impunité des auteurs des violences sexuelles, la prévention et la protection des femmes contre les violences sexuelles.

Selon les participants à la 4è Conférence sur la mis en oeuvre de la Déclaration de Kampala estiment que les hommes semblent être en retard dans l’application de ce texte.

Ce qui, selon eux, est à la base de plusieurs cas des violences encore enregistrés dans la région, estiment-ils.

Le coordonnateur de la Coalition des hommes qui luttent contre les violences sexuelles au Burundi, Joseph Bujij, pense qu’il faut simplement savoir comment aborder correctement l’homme pour qu’il change de comportement et s’implique dans cette démarche.

«La violence sexuelle basée sur le genre, est un problème de sexualité mal faite. Il faut maintenant apprendre aux hommes à négocier le sexe. Et, c’est dommage que dans le monde animal, ce soient les humains qui violentent seuls les femelles. Il faut alors leur montrer l’intérêt qu’ils ont à ne pas violenter les femelles. Et en ce moment-là, ils vont marcher», a-t-il souligné.

Les participants à la conférence de Goma ont pris l’engagement collectif à poursuivre  l’application de la Déclaration de Kampala et la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Ces deux textes condamnent les violences sexuelles basées sur le genre en RDC.

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