Journées portes-ouvertes à Radio Okapi Lubumbashi et Kalemie

L’antenne de Radio Okapi à Kalemie dans la province du Tanganyika a organisé une journée portes-ouvertes samedi 25 février, l’occasion du 15ème anniversaire de ce média. Une centaine de personnes ont pu visiter la maison de la radio pour se faire expliquer le rôle et le fonctionnement de la radio onusienne. Un programme similaire a été organisé la veille à Lubumbashi (Haut-Katanga) à l’intention notamment des journalistes locaux.

Une centaine de personnes qui attendent sous un soleil ardent de signer dans le livre d’or de Radio-Okapi –Kalemie. Le premier à signer le document, c’est le ministre provincial  chargé de la communication et médias, Dr Cyrille Kimpu Awel, qui  encourage la radio onusienne  à poursuivre la sensibilisation pour  la résolution pacifique du conflit intercommunautaire dans le Tanganyika:

«Nous voulons que cette radio sensibilise effectivement la population du Tanganyika, les deux communautés en conflit [pygmées et bantous], et toujours prôner la voie du dialogue. En tant que gouvernement, nous sommes tout à fait prêts à accompagner Radio Okapi. Parce que nous ne voulons pas qu’elle meure après une année».

Certains visiteurs ont aussi appelé Radio Okapi à assurer la promotion des artistes locaux.

Partage d’expériences

Un programme similaire a été organisé vendredi à Lubumbashi notamment à l’intention d’une vingtaine des journalistes, des étudiants en journalisme et des techniciens radio locaux.

Les médias qui ont été représentés   sont entre autre Radiotélévision Nyota, Malaika, Mwangaza,  Wantanshi, Kyondo, Canal Lubumbashi, Dynamique TV, Radio Don Bosco, Phoenix Université, l’Agence Congolaise de presse, le Magazine la Guardia.

Tous ces journalistes ont participé  à  la production de différentes rubriques du  décrochage régional et même des reportages pour l’antenne nationale. L’objectif, selon la cheffe d’antenne de Radio Okapi Lubumbashi,  est de partager les expériences.   

«Je pense que c’est une expérience très positive pour nous,  parce qu’on s’est rendu compte du climat serein. Il n’y a pas ici de sujets tabou…», a témoigné Ema Placide Pakabiland de Malaika TV.

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