Forum des As : «Nomination du premier ministre. La CENCO en appelle à l’implication du Raïs»

Revue de presse de mardi 28 février 2017.
 
La question de la nomination du premier ministre continue de défrayer la chronique. La presse parue mardi 28 février revient sur cette affaire.
 
Deux mois après sa signature, le compromis politique du 31décembre semble à l’arrêt, constate Forum des As dans son titre : «Nomination du premier ministre. La CENCO en appelle à l’implication du Raïs ».

Les deux camps (Majorité-Rassemblement) se rejettent la responsabilité. La médiation, elle, n’en peut plus de ces manœuvres dilatoires, fait remarquer le journal.
 
Face à ce que les évêques qualifient de blocage, ils convient le président de la République, « en sa qualité de garant de la Nation, à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre de cet accord, particulièrement dans le processus de nomination du Premier ministre chargé de former le Gouvernement ayant pour priorité l’organisation des élections ».
 
De blocage en blocage, les évêques, mesurant l’impact du retard qu’aura pris, depuis le 31 décembre 2016, la mise en œuvre intégrale de l’accord, tel qu’il avait été conclu entre la Majorité et le Rassemblement, s’en remettent, désormais,  à l’implication personnelle du Président de la République, Joseph Kabila Kabange, renchérit La Prospérité qui titre : « Les Evêques crient à la fin du blocage ».
 
La CENCO souhaite la fin du blocage pour une nouvelle issue heureuse de ce processus de rapprochement politique, en vue d’une transition consensuelle, écrit le tabloïd. Selon le quotidien, les évêques craignant le pire pour le patrimoine de l’église, devenu la cible du saccage, du pillage et des  autres actes de profanation. Ils demandent, en plus, au Président de la République, de veiller à garantir la sécurité des personnes et des  biens  sur  toute l’étendue du territoire national et l’intégrité du pays.
 
Ce qui fait dire au journal Le Phare que « La CENCO redoute l’implosion et le chaos ».

Les évêques catholiques ne cachent pas leurs inquiétudes face au tableau général sombre que présente le pays. Ils citent entre autre : l’impasse politique suite au langage de sourds entre la Majorité présidentielle et le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement au sujet de l’accord du 31 décembre 2016, asphyxie économique et sociale de l’écrasante majorité des masses congolaises, foyers de tension aux quatre coins du pays, menaces de balkanisation du territoire national avec des forces négatives incontrôlables et incontrôlées tant par les troupes congolaises qu’onusiennes.
 
Malgré des obstacles et dans le souci de parachever la mission de bons offices, « La CENCO ne jette pas l’éponge », souligne L’Avenir.

La CENCO pense que les parties prenantes sont toutes appelées à trouver un consensus. A l’opposition, les évêques appellent à la sensibilité des cris de détresse de la population, au risque de continuer de promouvoir le blocage pour une question qui devait être résolue depuis longtemps, fait savoir le canard, qui ajoute : « Ceci parce que le Rassemblement continue de s’opposer à cette demande du chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des Institutions de la République, et tient toujours à l’unique nom de Félix Antoine TshilomboTshisekedi comme futur Premier ministre ».
 
Le Potentiel se range aussi dans la même lignée d’un message d’espoir et titre à la une : « Message des évêques au peuple. Prenez courage ».

Devant le drame national qui risque de plonger la RDC dans un « désordre incontrôlable », la CENCO adresse au peuple congolais « un appel à un sursaut patriotique » et l’exhorte à « ne pas perdre courage ».
 
Les évêques se réfèrent au passage biblique de Jean chapitre 16, dans son verset 33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde ». Comme le Seigneur Jésus-Christ, repris dans cet évangile de Jean, les évêques invitent le peuple congolais à s’approprier son destin. « Face aux tribulations du moment, lance la CENCO, prenez le courage, car le Christ a vaincu le monde ».
 
Africa News s’intéresse à l’économie et révèle : «Affaire de faux billets. Un directeur de la BCC aux arrêts».

Un développement dans l’affaire des faux billets des 5 000 FC, 10.000 et 20.000 FC. Le quotidien dit avoir appris dimanche 26 février 2017 que la Banque centrale du Congo -BCC- et les services spéciaux ont démantelé un réseau de contrefacteurs à l’origine de cette situation.

Il s’agit d’un groupe composé des Congolais dont un directeur de la BCC, un certain Paluku, et d’autres agents de la banque qui seraient en fuite, révèle le journal. «Ce groupe aurait soustrait des matrices de billets de banque et travaillerait avec un pays asiatique. Un grand coup de filet même si au stade actuel, le présumé suspect jouit de la présomption d’innocence», ajoute Africa News.​