La Prospérité : «RDC : la rentrée parlementaire pour quels enjeux?»

Rentrée parlementaire, blocage de l’accord du 31 décembre, annonce de l’émission de nouveaux billets de Francs congolais sont les titres qui intéressent les journaux parus mercredi 15 mars à Kinshasa.
 
Après quelques semaines des vacances, les députés et sénateurs congolais reprennent, ce mercredi 15 mars, le chemin du Palais du Peuple pour démarrer la session ordinaire du mois de mars 2017 qui va durer trois mois, indique La Prospérité qui s’interroge à la une : « pour quels enjeux » ?
 
Dans son analyse, La Prospérité estime que les questions budgétaires et des mandats des institutions de la République, devraient être priorisés au cours de cette session. En ce qui concerne par exemple le budget, le canard fait remarquer que le gouvernement se contente de crédits provisoires (le dixième du budget 2016) d’environ 500 millions USD. Logiquement, soutient le quotidien, la question du budget 2017 devient prioritaire.
 
Outre le budget de l’Etat, les députés et sénateurs devraient aussi se pencher sur les mandats des parlementaires qui ont expiré depuis le début du mois de février dernier. Le quotidien rappelle que l’Assemblée nationale rejoint ainsi les autres institutions déjà hors mandat. Les Assemblées provinciales le sont depuis des lustres. Il en est de même pour le Sénat, le Président de la République et les Gouverneurs de province.
 
L’Avenir suppose que si les violons s’accordent entre les parties prenantes aux arrangements particuliers à la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), peut-être que cette session parlementaire verra l’investiture d’un nouveau Premier ministre.

Cette investiture, estime le tabloïd, devra être conforme à l’accord de la Saint-Sylvestre qui octroie la Primature au Rassemblement. Etant donné que le Gouvernement de Samy Badibanga est composé en majorité des élus du peuple, l’Assemblée nationale connaîtra la validation des mandats des suppléants qui viendront se frotter à d’autres élus légitimes du peuple.
 
Le Phare se penche sur le blocage de l’accord du 31 décembre et prévient : « Fayulu menace de recourir à la rue ».

Modérateur de la Dynamique de l’opposition et membre du  Rassemblement, Martin Fayulu a brandi la menace de recourir à la rue si le blocage persistait, pour exiger la mise en œuvre dudit accord. Il n’exclut pas l’hypothèse de rééditer l’exploit de janvier 2015 marqué par des manifestations populaires pour barrer la route au projet de modification de la loi électorale défendue par le vice Premier-ministre et ministre honoraire de l’Intérieur, Evariste Boshab.
 
7sur7.cd reprend la réplique de Mende à Martin Fayulu et titre : « Faire appel à la rue à ce stade de l’accord relève de l’irrationnel ».

Selon le porte-parole du gouvernement, la balle est dans le camp de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), instance habilitée à donner le go en vue de la reprise des pourparlers autour de l’arrangement particulier et c’est seulement après qu’on pourra parler de la mise en œuvre de l’accord et évaluer la bonne foi ou pas de la Majorité.
 
Dans un autre chapitre, Africa News annonce : « Nouveaux francs congolais en 2018 ».

Selon la Banque Centrale du Congo (BCC) qui annonce la nouvelle, l’émission de nouveaux billets est décidée pour combattre la contrefaçon. Le gouverneur de la BCC, Deogratias Mutombo rappelle que les billets de banque actuellement en circulation ont été imprimés en 2005 et mis en circulation en 2012. Pour imprimer les nouveaux billets, le gouverneur de la Banque centrale a annoncé que de nouvelles machines de production des billets ont été achetées pour remplacer les anciennes dont certaines sont en service depuis plus de 42 ans à l’Hôtel des monnaies.