La mise en œuvre de l’accord du 31 décembre «est en train d’évoluer», selon Adolphe Lumanu

Adolphe Lumanu, représentant de la Majorité présidentielle qui a été reçu par Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix, estime que le processus de mise en œuvre de l’accord du 31 décembre évolue.

«Le processus est en train d’évoluer. Nous avons un Premier ministre. Nous avons un gouvernement. Nous attendons la mise en place du conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral», explique Adolphe Lumanu.

Le représentant de la Majorité présidentielle fait savoir que M. Lacroix a voulu s’enquérir de l’évolution de la situation politique dans le pays, après la signature de l’accord du 31 décembre 2016.

Adolphe Lumanu soutient qu’il n’y a pas de blocage dans la mise en place du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA). Selon lui, « des réajustements » sont en train d’être faits. Le président de ce conseil n’est toujours pas connu. La désignation de cette personnalité avait été l’un des points de blocage des discussions entre le pouvoir et le Rassemblement de l’opposition.

« On a affaire à une classe politique plurielle. Que ce soit au niveau du Rassemblement qui est une structure politique hétérogène ou au niveau des signataires de l’accord de la cité de l’Union africaine. Il y aussi l’interprétation de la disposition relative à la présidence du CNSA. On ne s’est pas encore mis d’accord parce qu’il faut arriver à concilier l’esprit et la lettre de l’accord. Dès qu’on aura trouvé un compromis à ce niveau, il se dégagera une solution en ce qui concerne la désignation d’un président consensuel pour bientôt », promet Adolphe Lumanu.

M. Lumanu a été reçu par Jean-Pierre Lacroix avec d’autres signataires de l’arrangement particulier de l’accord du 31 décembre 2016.

Cet accord a été signé par le pouvoir et l’opposition pour permettre la cogestion du pays jusqu’à l’organisation des prochaines élections censées se tenir avant la fin de cette année. Mais le document destiné à définir les modalités pratiques de sa mise en œuvre n’a pas été signé par une partie de l’opposition.
 

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