Kisangani: les victimes des violences sexuelles encouragées à saisir la justice

Au cours d’un atelier organisé samedi 1er juillet par l’ONG Centre de documentation pour la femme (CDF) en partenariat avec la commission nationale de droit de l’homme et la magistrature civile, les victimes des violences sexuelles ont été encouragées à saisir la justice.

Maguy Libebele, coordonnatrice de l’Union congolaise de femmes de media qui a participé à l’atelier, a regretté que les victimes des violences sexuelles se taisent souvent.

«Il y a trop d’arrangements à l’amiable. On ne dénonce pas les violences faites. Nous avons souvent peur. Si je témoigne en faveur de telle victime, telle famille va s’en prendre à moi. Je demande à ce que la population aille dénoncer», a-t-elle déclaré.

Claudine Bela, coordonnatrice de la commission nationale des droits de l’homme, (CNDH) à la Tshopo, a estimé que certaines victimes des violences sexuelles ne savent pas à qui s’adresser pour dénoncer les violences.

«Vous pouvez déposer la plainte ou  vous pouvez dénoncer. Lorsque vous déposez la plainte au niveau de la police, la police enquête si réellement l’infraction est établie et transmet le dossier au niveau du parquet. Et c’est au parquet de fixer le dossier au niveau du tribunal», a expliqué, pour sa part, Me Bénédicte Makusi du barreau de Kisangani.

Cet atelier a été organisé à l’intention des associations féminines, des associations des jeunes et de la coordination de la société civile.

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