Violences aux Kasaï: Kinshasa réitère sa volonté de collaborer avec les enquêteurs onusiens

Le gouvernement congolais  réitère son souhait de collaborer avec les enquêteurs de l’ONU pour identifier les responsables militaires et politiques des violences aux Kasaï. Son porte-parole, Lambert Mende l'a affirmé, jeudi 13 juillet, au cours d’une conférence de presse, à Kinshasa:

«Le gouvernement maintient sa position de coopérer avec les experts des Nations unies qui sont attendus en RDC, mêmes les experts de différents pays qui souhaitent apporter leurs expertises comme les Etats-Unis l’ont fait».

Pour cette enquête, Lambert Mende a salué la présence déjà au pays des experts américains du Bureau fédéral d’enquête (FBI).

«Nous avons apprécié la présence parmi nous de deux experts du FBI américain qui ont aidé nos enquêteurs dans la recherche de l’exploitation des éléments concernant les deux enquêteurs des Nations unies qui avaient été assassinés sur la route de Tshimbulu dont le procès est en train de se dérouler à Kananga», a poursuivi le porte-parole du gouvernement congolais.

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Par ailleurs, Lambert Mende a reconnu la découverte de dix nouvelles fausses communes présumées dans le Grand-Kasaï et non trente-huit, tel que l’a annoncé le Bureau Conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) au cours de la dernière conférence de presse hebdomadaire de l'ONU.

Il a indiqué que ces fosses communes sont localisés entre autres, à Diboko et Sumbula (Kasaï).

Lambert Mende a par ailleurs précisé que les magistrats et enquêteurs sous le guide de la Croix-Rouge nationale se sont limités à sécuriser lesdits sites.

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