Florent Musha commente la mesure du rapatriement des 40 % des recettes des entreprises minières en RDC

Le gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC) Deogratias Mutombo a donné lundi 17 juillet aux opérateurs miniers deux semaines pour rapatrier en RDC 40 % de leurs recettes en devises afin de renflouer les caisses de l’Etat en devises étrangères.
 
Invité de Radio Okapi ce lundi, le président du conseil d’administration de la plateforme des organisations de la société civile intervenant dans le secteur minier (POM) en RDC, Florent Musha a estimé que cette décision du gouvernement n’est qu’un rappel car, a-t-il révélé,  « il s’agit d’une disposition contenue dans la loi minière de la RDC ».
 
Il précise cependant que le rapatriement des recettes des entreprises minières de leur compte principal logé à l‘étranger vers un compte local  est avant tout un transfert d’argent. Or, dans le calcul de minimisation de coût, on ne peut rapatrier que la somme nécessaire aux transactions locales. « C’est-à-dire ce qui est nécessaire à payer la fiscalité congolaise, la parafiscalité congolaise, les salaires et certaines opérations d’achat local ». Et dans la plupart des cas, fait-il savoir,  tous ce besoins locaux ne prennent environ que 20 à 30% des chiffres d’affaires des entreprises minières et non 40%.
 
Florent Musha s’entretient avec Paulin Munanga.

/sites/default/files/2017-07/invite_du_24_juillet-webok.mp3